Luxembourg : les douze mineurs migrants sont arrivés

Douze jeunes Syriens et Afghans sont arrivés au Grand-Duché depuis la Grèce, ce mercredi, conformément aux engagements européens du pays, au côté de sept autres états membres. Les ados séjournaient sur les îles de Lesbos, Samos et Chios, sur lesquelles la situation sanitaire est plus inquiétante que jamais.

L’entassement, un classique malheureusement dans les camps de migrants de ces « points chauds » de l’entrée en Europe. Mais il faut désormais compter avec les risques du coronavirus, qui menace de se répandre comme une traîné de poudre sur ces lieux à risque.

Parmi les migrants bloqués sur ces îles, les mineurs seuls constituent la population la plus vulnérable. Ainsi, début avril, huit pays européens se sont engagés à accueillir 1 600 mineurs non accompagnés : l’Allemagne, la France, le Portugal, la Finlande, la Lituanie, la Croatie, l’Irlande et le Luxembourg donc.

1 600 mineurs seuls sont accueillis par huit pays européens, dont une partie par le Luxembourg. C’est le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn qui les a attendus à la sortie de l’avion (Photo : © SIP / Jean-Christophe Verhaegen)

(Photo : © SIP / Jean-Christophe Verhaegen).

Ce mercredi, douze demandeurs d’asile, de nationalité afghane et syrienne, sont arrivés au Findel depuis la Grèce. Ce sont des adolescents, âgés entre 11 et 15 ans, qui séjournaient sur les îles grecques de Lesbos, Samos et Chios.

« Il s’agit de l’aboutissement d’une opération de relocalisation menée en réponse à l’appel à la solidarité exprimé par la République hellénique fin 2019 », précise le ministère des Affaires étrangères via un communiqué.

Plus de 5 000 mineurs non accompagnés ont été recensés sur le sol grec en début d’année. Malgré son programme « no child alone » (« pas d’enfants seuls ») pour garantir la prise en charge de tous les mineurs isolés, la Grèce ne dispose que de 2 350 places d’hébergement pour ces ados.

Quarantaine de deux semaines

Les enfants ont été accueillis à l’aéroport du Luxembourg par le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn, ainsi que les responsables de chez Caritas. Les enfants qui seront mis en quarantaine pendant quatorze jours, seront logés dans le nord du pays.

Il est prévu que les demandeurs de protection internationale relocalisés parcourent au Luxembourg la procédure d’asile telle que prévue par la loi du 18 décembre 2015 relative à la protection internationale et à la protection temporaire.

Le Quotidien

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