Le Conseil de gouvernement a validé, mercredi, une prolongation de plusieurs dispositifs ayant trait à la gestion de la pandémie de covid. Plus aucune restriction sanitaire n’est en vigueur depuis fin mars. Le nouveau texte n’y changera rien. Par contre, le port du masque restera explicitement autorisé.
Aucune alerte n’est à signaler. Les infections au coronavirus restent au plus bas au Luxembourg. Il n’existe, donc, aucune raison de resserrer la vis en termes de restrictions. Fin mars, les dernières mesures, dont l’obligation de s’isoler en cas de test positif, ont été levées.
Le projet de loi, validé mercredi par le gouvernement, n’y changera rien. L’objectif est surtout de prolonger de 12 mois plusieurs dispositifs pour maintenir «le maintien de mesures de suivi et de lutte» contre le covid.
La mesure la plus palpable est la confirmation de la permission du port d’un masque de protection. En temps normal, la dissimulation du visage est interdite en public. La disposition légale – prolongée jusqu’à fin juin 2024 – permettra, ainsi, de continuer à porter le masque, sur base volontaire, dans les transports public, dans la rue ou à l’intérieur de bâtiments publics (centres commerciaux, supermarchés, administrations, etc.).
Le masque de retour en hiver?
«Il ne saurait d’ailleurs pas être exclu qu’à la prochaine saison hivernale, la Direction de la santé émettra de nouvelles recommandations
sanitaires, voire que certains établissements exigent des visiteurs le port du masque pour pouvoir y accéder», développe la ministre de la Santé, Paulette Lenert, dans le document de dépôt du projet de loi.
En outre, la loi covid prorogée ancre la possibilité de se faire vacciner contre le covid dans les pharmacies du pays.
Les autres éléments du texte prévoient le maintien de la légalité des certificats covid européens et la collecte de données.
Timing serré à cause des législatives
Au départ, la loi covid adoptée fin mars devait seulement venir à échéance le 31 décembre de cette année. Le gouvernement sortant a décidé, en raison des élections législatives du 8 octobre, de prendre les devants en proposant de prolonger les dispositions jusqu’à fin juin 2024. «Il sera difficile, pour ne pas dire impossible pour la majorité parlementaire issue (des élections) de procéder à une adaptation du régime légal
actuel avant le 31 décembre 2023», avance la ministre.
La commission parlementaire de la Santé va se pencher dès mardi sur le projet de loi. Le vote en séance plénière devrait avoir lieu courant juillet.
Tout à fait d’accord. Mais il est important de maintenir la population dans la peur et lui faire croire que ce vilain rhume est encore présent. Il y a encore beaucoup d’injections en stock…
Elle n’en rate pas une.
La seule bonne solution eut été d’abroger la loi Covid, point final.
Si cela fait plaisir à certains de sa cacher le visage, libre à eux de s’auto-fabriquer un bouillon de cultures de bactéries sous le masque.