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Luxembourg : «Il n’y aura plus de forains si ça continue»


"Mes parents, mes grands-parents… je suis la sixième génération de forains". Jérôme Zellweger plaide la cause des siens en ces temps difficiles de Covid (Photo d'archives : Editpress).

Leur métier risque de disparaître si la pandémie perdure. 2020 aura été une année sans aucun revenu. Jérôme Zellweger, vice-président de la Fédération nationale des commerçants forains, dresse un état des lieux cauchemardesque pour ce métier, qui d'ordinaire, vend du rêve.

Les forains ont été privés de kermesses, de Schueberfouer et de marché de Noël. Ils n'ont pas travaillé de l'année. Comment se portent-ils ? Jérôme Zellweger : Les forains ne vont pas bien. Certains ont des difficultés à rembourser les prêts engagés pour acheter leurs métiers (attractions, stands ou restaurants) ou ont rénové ceux qu'ils possédaient déjà l'hiver passé. Ce sont des frais que les forains ont l'habitude d'engager. Mais s'ils ne travaillent pas, les échéances ne s'arrêtent pas et leur matériel reste immobilisé dans un hall ou sur un terrain vague. Cet argent jeté par la fenêtre leur aurait permis de passer l'hiver. C'est la saison où nous travaillons le moins, alors nous en profitons pour visiter des salons et dénicher des nouveautés à proposer pour la saison suivante. Y a-t-il des familles qui souffrent plus que d'autres ? Quid des forains qui ...

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