Face aux besoins constatés, la capacité d’hébergement de l’Action Hiver a été augmentée de 250 à 300 places.
Le ministre de la Famille, Max Hahn, a dressé hier un bilan intermédiaire de l’Action Hiver (Wanteraktioun), en cours jusqu’au 15 avril, en réponse à une interrogation des députés Joëlle Welfring et Meris Sehovic (déi gréng). Rappelons que cette action, mise en place par le gouvernement depuis l’hiver 2001 et gérée par l’ASBL Dräieck, vise à protéger les personnes majeures en situation de sans-abrisme en période de grand froid, en répondant à leurs besoins primaires : accueil de jour, hébergement de nuit, repas, hygiène et soutien social.
Depuis sa réouverture de mi-novembre au 31 décembre, indique Max Hahn, le bâtiment A de la structure d’urgence du Findel a accueilli en moyenne 31 demandeurs de protection internationale (DPI) par nuit, avec un pic de 59 personnes constaté le 30 décembre. Pour l’ensemble du mois de décembre, la moyenne de fréquentation du foyer de nuit s’est élevée à 222 personnes (DPI inclus). Le pic de fréquentation nocturne a été atteint le 27 décembre, avec 252 personnes.
Jusqu’alors, le bâtiment A disposait d’une capacité de 250 places. En raison d’une hausse des besoins d’hébergement de nuit et pour anticiper le risque de saturation, une demande a été introduite – et acceptée – auprès de l’ITM pour 50 places supplémentaires.
Par ailleurs, ajoute Max Hahn, ses services et ceux de la Défense ont chargé l’Armée luxembourgeoise d’installer dernièrement des tentes chauffées, offrant une vingtaine de places sur le site de l’Action Hiver, en cas de nécessité accrue par un retour des températures négatives.