En vue du prochain conseil communal de la Ville, qui décidera de l’organisation scolaire 2018/2019, la section locale de déi Gréng espère faire évoluer la situation.
Alors que l’organisation scolaire du fondamental pour la prochaine rentrée est sur le point d’être discutée en conseil, la section de déi gréng de la Ville, représentée notamment par Tilly Metz, Carlo Back et Christa Brömmel, a tenu une conférence de presse hier afin de faire part de ses propositions pour favoriser la promotion et la cohésion sociales à travers l’école publique.
Parmi les points clés soulevés par déi gréng, la répartition des élèves et des enseignants au sein des 19 établissements primaires que compte la Ville. «Dans certaines écoles, nous avons à peine une centaine d’élèves, dans d’autres plus de 400! Pourquoi ne pas fusionner certaines d’entre elles?», s’interrogent les verts.
Idem concernant la répartition des professeurs, due en partie au «contingent scolaire», établi en 2009 et qui définit pour chaque commune le nombre d’heures d’enseignement (dont des heures destinées à mettre en place des mesures particulières pour les enfants à besoins spécifiques) en fonction du nombre d’élèves inscrits. Or celui de Luxembourg est en constante baisse.
5 000 élèves concernés
Le contingent prévoit en effet 16 élèves par classe en moyenne. «Mais dans certaines classes, ils sont à peine 10», fait remarquer Carlo Back. C’est en effet une particularité de Luxembourg : 70 % de la population résidente est non luxembourgeoise et les résidents ne restent qu’approximativement 6 ans dans la capitale, contre 16 ans en 2006. «Quarante-cinq pour cent des élèves fréquentent donc des écoles privées. Un chiffre en constante augmentation.» «On parle de tourisme scolaire. Or cela va à l’encontre de toute cohérence dans les quartiers», ajoute Christa Brömmel.
Il faut donc «promouvoir l’école publique, donner des moyens aux enseignants et établir une véritable collaboration entre l’éducation formelle (l’école) et informelle (maison relais, foyers). C’est le rôle de la direction régionale de l’Enseignement, qui doit jouer un rôle de locomotive», ont insisté les verts, qui souhaitent aussi des statistiques précises et fiables pour définir plus précisément la voie à suivre.
Début des débats le 11 juin.
Tatiana Salvan
Seulement 30% des gens restent pour plus de 6 années au Luxembourg?! Il faut dynamiser la ville. Surtout après 19h00. Ou est la musique, ou sont les fetes, les cafes, la culture? Les gens doivent se sentir bien dans leur ville comme à Vienne et non pas avoir le besoin de partir après 6 années. Ou est la vie dans la rue au Luxembourg? Soudez les gens ensemble et à la ville – responsables politiques! Ou est la vie dans la ville??