Les Européens se sont dits « prêts » vendredi à négocier la future relation avec le Royaume-Uni, après la large victoire du Premier ministre Boris Johnson aux élections législatives qui ouvre la voie à un Brexit le 31 janvier.
« Nous sommes prêts. Nous avons défini nos priorités », a lancé le président du Conseil européen Charles Michel au deuxième jour d’un sommet européen à Bruxelles. Le Belge espère « une ratification rapide par le parlement britannique » de l’accord de sortie négocié entre Londres et l’UE, « afin que l’on puisse démarrer dans la sérénité, tranquillement, mais avec une grande détermination, la négociation sur la phase suivante ». Les Européens veilleront tout particulièrement « à l’intégrité du marché intérieur » et à ce que la future relation garantisse des règles du jeu équitables (« level playing fields ») entre les deux parties. Boris Johnson s’est imposé vendredi comme l’homme fort du Royaume-Uni après son triomphe aux législatives qui devrait lui permettre d’honorer sa promesse de sortir son pays de l’UE le 31 janvier.
Les 27 dirigeants européens doivent charger vendredi le négociateur de la Commission européenne sur le Brexit, Michel Barnier, de négocier cette relation commerciale étroite avec le Royaume-Uni. Selon la dernière version de leurs conclusions, ils vont réaffirmer leur soutien à un « retrait ordonné » du Royaume-Uni « sur la base de l’accord » signé par Boris Johnson lors du précédent sommet, en octobre. Ils appellent de leurs voeux une « future relation aussi étroite que possible avec le Royaume-Uni » tout en soulignant qu’elle devra être « fondée sur un équilibre des droits et obligations et garantir des règles du jeu équitables » en matière de concurrence. Le traité sur le retrait du Royaume-Uni prévoit une période de transition jusqu’au 31 décembre 2020, pendant laquelle les Britanniques continueront d’appliquer les règles européennes et d’en bénéficier. La plupart des experts doutent que ce délai soit suffisant pour négocier la future relation.
AFP
Victoire du peuple contre les apparatchiks londoniens!
Bravo, les anglais, vous venez de donner, une fois de plus, une leçon de démocrgtie à cette vieille europe des bureaucrates.
Et vive le Brexit!
En attendant le Bruxit (virer Bruxelles et ces technocrates non élus hors de l’Europe).