Pointant une vague de violences urbaines « sans précédent » sur le territoire longovicien depuis plusieurs mois, le maire socialiste de la Ville a décidé d’interpeller l’État français.
La cité des Émaux connaît son lot d’incivilités quotidiennes qui empoisonnent la vie des citoyens et des commerçants, comme toute autre commune. Mais le point d’orgue a été atteint il y a quelques jours avec l’agression du président de l’office de tourisme du Pays de Longwy. Le 28 octobre, Christian Manfredi avait été frappé et menacé d’un couteau par trois jeunes mineurs, depuis interpellés.
« En représailles, une grande partie des abribus de la Ville haute a été saccagée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre », écrit Jean-Marc Fournel, dans un courrier adressé le 2 novembre au ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et publié vendredi sur la page Facebook de la Ville.
Le premier magistrat, qui rappelle dans sa missive les efforts déployés localement contre la délinquance et la criminalité (dont la création du nouveau commissariat de police établi sur la commune de Mont-Saint-Martin), adresse notamment une requête à Gérard Collomb : celle de voir l’agglomération de Longwy – qui compte 60 000 habitants – être intégrée à une expérimentation de la future police de sécurité du quotidien annoncée par le président Emmanuel Macron.
Jean-Marc Fournel sollicite également une entrevue avec le ministre, pour lui faire part de son « souhait ardent d’une réponse forte et immédiate de l’État ».
Le Quotidien