Longwy : du metal en bar au Lemmy’s

Quatre amis se sont associés avec une idée en tête : monter un café restaurant rock à Longwy. Depuis début décembre, le Lemmy’s rend hommage à l’icône Lemmy Kilmister, du groupe Motörhead. Mais pas que.

AC/DC, Dire Straits, Iron Maiden et bien d’autres : les vidéos clips tournent sur les écrans du Lemmy’s. Le restaurant cafétéria rock a ouvert ses portes à Longwy, au 1, avenue de la Paix.

« J’avais un peu fait le tour des Émaux. Je voulais passer à autre chose », raconte Lionel Laurent, alors directeur technique à la Manufacture des Émaux de Longwy et l’un des quatre associés qui ont concrétisé le Lemmy’s. « Aussi, quand la direction a changé, je me suis donné ma chance. C’est en discutant avec mon ami Marco, au cours d’un Hellfest (le festival français de metal) que nous avons commencé à imaginer le concept. »

Le thème du rock s’impose de lui-même. « Lemmy Kilmister, fondateur, bassiste et chanteur du groupe britannique Motörhead, a été un fédérateur. Il incarnait le rock. C’est le parrain du metal, il a rassemblé toutes les sortes de rock. C’était le meilleur symbole. » Un portrait géant de la légende trône sur un mur de l’établissement.

Une moto au-dessus du bar

Le midi, le Lemmy’s fait cafétéria. Le soir, c’est restaurant, au menu ou à la carte. Les prix varient de 12,50 à 35 euros, hors boissons et suppléments. « Nous avons conçu des plats à base de Jack Daniel’s, qui était la boisson favorite de Lemmy Kilmister, précise Lionel Laurent. Marco est en cuisine. C’est lui qui conçoit les plats. Pour le reste de l’équipe, je voulais des personnes déterminées. Valérie, Djamal et son fils Messaoud sont tous motivés. Ils incarnent l’équipe que je cherchais. »

« L’ambiance est excellente, un peu comme une bande de copains, ce qui est le cas », confirme Djamal, le chef de salle.

La décoration du lieu a été soigneusement choisie. « J’en ai conçu une partie chez moi, glisse Lionel Laurent. Avec Marco, nous savions ce que nous voulions. Tout le monde a mis la main à la pâte pour finir la salle dans les temps. La moto, c’est l’œuvre d’Alain Conti. Il a remis en état une vieille bécane avec l’aide de Djamal. On a vu ensemble comment la positionner au-dessus du bar, à quel endroit la mettre et comment l’incliner pour obtenir l’effet voulu. »

Le Républicain Lorrain