L’OLAI prend position après les plaintes de réfugiés

L’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration (OLAI) a pris position ce lundi, après les plaintes de certains réfugiés à Bourscheid.

L’OLAI a réagi ce lundi à la suite des événements intervenus dans une structure hébergeant des demandeurs de protection internationale (DPI) à Bourscheid, ainsi qu’après les accusations portées envers son personnel encadrant, vendredi, lors de la conférence de presse de l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte.

Si l’office dit regretter et condamner « les faits de vandalisme récents », il assure travailler « sans relâche pour offrir un accueil et des conditions de vie dignes et équitables à tous les DPI dans la mesure des moyens humains et matériels disponibles ».

Certains demandeurs de protection internationale n’avaient pas hésité à comparer la structure de Bourscheid au centre de détention de Guantanamo. « Chacun est libre de s’exprimer. Le non-respect de l’État de droit, la dégradation de matériel, la comparaison avec des camps de torture et des accusations de maltraitance sont néanmoins inacceptables », affirme l’OLAI dans son communiqué.

« Mécontentement et sentiment d’impuissance »

« Vu l’attente souvent prolongée dans le cadre des demandes de protection internationale et le manque de logements disponibles, un certain mécontentement et un sentiment d’impuissance de certains DPI sont une réalité. Néanmoins, le respect d’autrui et les règles de vie en communauté, notamment le règlement d’ordre intérieur des structures d’hébergement, sont applicables à tous les résidents aux mêmes titres », écrit l’OLAI dans le communiqué diffusé lundi.

Et d’ajouter : « Les DPI sont encouragés à s’adresser à leur assistant social compétent en cas de besoin. Une permanence est en vigueur pour traiter des cas urgents et discuter des préoccupations des DPI avec des professionnels et de manière confidentielle. Aussi, les services et organisations compétents pour l’encadrement social de BPI (bénéficiaires de protection internationale), pour lesquels l’OLAI n’est plus compétent, ont été largement renforcés, notamment par le service LISKO. L’OLAI tient à remarquer qu’à aucun moment l’association Sportunity ne lui a communiqué les accusations relatées dans la presse. »

Le Quotidien

L’OLAI n’a pas vraiment apprécié la caricature faite par certains réfugiés. (photo Facebook Iraqis in Luxembourg)