Un article publié jeudi dans nos colonnes, «Une question d’interprétation», était revenu sur une conférence organisée lundi soir par le CNFL sur la question de l’égalité des sexes en lien avec la liberté de religion.
L’article rapportait une séance de questions-réponses quelque peu agitée par l’intervention de Halil Ahmetspahic, l’imam du Centre culturel islamique de Mamer, et qui avait fait grincer des dents. Il avait notamment contredit un des orateurs de la conférence qui avait dit que l’homosexualité n’était pas présentée comme telle dans le Coran.
Citant des passages du livre sacré qui condamnerait au contraire l’homosexualité, Halil Ahmetspahic s’est emporté en demandant aux personnes présentes si elles aimeraient que leur fils soit homosexuel. Le guide religieux musulman, joint par téléphone la veille de la parution de notre article, avait confirmé les propos tenus en indiquant qu’il s’était exprimé en tant que théologien, en son nom propre.
Ses propos ont cependant fait réagir. Trois députés CSV, Laurent Mosar, Diane Adehm et Gilles Roth, ont posé une question parlementaire au ministre des Cultes (Xavier Bettel) en demandant si «de tels propos sont compatibles avec la Convention du 26 janvier 2015 entre l’État du Grand-Duché de Luxembourg et la Communauté musulmane du Luxembourg».
Les députés demandent au ministre s’il entend intervenir auprès de la communauté musulmane pour lui rappeler le respect de la convention, sachant, entre outre, que «la communauté musulmane du Luxembourg s’est engagée à écarter de son organisation tout membre qui agirait ou appellerait à agir en violation des principes» qui y sont énumérés.
A. S .
Why do we let these people come and live with us in Luxembourg ? They’ll never integrate !
If they want Sharia law, they should go back to their home countries !