Le F91 s’attend à un match compliqué ce mardi soir (19h), à Bakou, face à Qarabag. Son attaquant Dave Turpel en est conscient, mais promet que lui et les siens ne lâcheront rien.
Éliminé lamentablement dès son entrée en Europa League l’an passé, Dudelange compte exhiber un autre visage à partir de ce mardi soir. Son avant-centre assure en outre que son entente avec la recrue phare Momar N’Diaye est déjà intéressante.
Que connaissez-vous de cet adversaire ?
Dave Turpel : Ce qu’on sait, c’est qu’ils savent très bien jouer au ballon. Donc on s’attend à jouer une équipe forte dans la conservation, propre techniquement, et voilà! On a vu des séquences à la vidéo, de manière à avoir une idée de comment bien défendre et fermer les espaces.
Sur ce que vous avez vu, il y a moyen de faire quelque chose ou le morceau est-il vraiment trop gros ?
Je pense qu’ils sont favoris, ça ne se discute pas. Il suffit de voir les résultats qu’ils ont faits les années précédentes… À côté de ça, je suis d’avis qu’il y a toujours moyen de faire un résultat. Si on joue intelligemment et qu’on est bien concentrés, on peut faire un truc. On a travaillé toute une saison pour pouvoir jouer des matches comme celui-là.
Les arrivées et les départs de cet été rendent-ils le F91 plus fort que la saison dernière ?
Pour l’instant, je ne peux pas répondre à cette question. C’est logique. Il faut un peu de temps pour qu’on soit réglés. Mais on travaille bien tactiquement et au niveau des automatismes donc j’ai bon espoir que ça fonctionne déjà sur le terrain demain (ce soir). À mon avis, avec le temps, ça ira de mieux en mieux.
Avec Momar N’Diaye, vous vous trouvez déjà bien ?
Oui, entraînement après entraînement, on se comprend de mieux en mieux. On parle beaucoup pour s’améliorer dans ce qu’on fait mais voilà, on est là pour jouer au foot et ça, on sait tous les deux le faire. Donc je crois qu’on va finir par se trouver facilement mais qu’aujourd’hui, c’est déjà vraiment pas mal.
Ce match à Bakou, c’est le premier de Dino Toppmöller sur le banc du F91. Sa méthode est-elle très différente de celle de Michel Leflochmoan ?
Oui, c’est très différent. Mais pour juger, il faut que vous veniez voir un match! Comme chaque entraîneur, il a sa propre méthode et sa personnalité.
Et lui, c’est quoi? Un entraîneur copain ou un entraîneur strict ?
Je crois qu’il est entre les deux. Si tu respectes ses consignes et que tu fais ce qu’il attend de toi, ça va. Mais bon, il vient d’arriver. La durée est encore trop courte pour tout juger!
Entre joueurs, avez-vous reparlé du fiasco de l’an passé et de l’élimination en Europa League face à l’UC Dublin (D2 irlandaise) ?
Non. On est tous passés à autre chose. Enfin moi, je n’y pense jamais, j’ai tourné la page.
Au fait, où en sont vos contacts avec la Belgique? On parlait notamment d’un intérêt de Charleroi il y a quelques semaines…
Oui, il y avait des contacts mais rien de concret en fait. Moi, je suis là et j’essaie toujours de m’améliorer.
Entretien réalisé par Matthieu Pécot
Retour mercredi 20 juillet au stade Jos-Nosbaum (18 h)