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Licenciements chez Tarkett GDL : le ministre convoque la direction mardi


Georges Mischo convoque la direction de Tarkett GDL. (image d'illustration)

L’entreprise Tarkett GDL envisage de licencier 126 salariés travaillant sur son site de Clervaux, selon les informations communiquées aux syndicats ce mercredi 24 avril. Suite à une réunion urgente ce jeudi matin, le ministre du Travail convoque la direction de l’entreprise le mardi 30 avril prochain.

L’annonce du licenciement de 126 salariés de l’entreprise Tarkett GDL, spécialiste dans le revêtement de sol, s’est faite au travers d’une lettre. « Un choc » d’après les syndicats OGBL et LCGB, d’autant plus qu’un plan de maintien des emplois avait été voté en mars dernier et que le ministre du Travail venait de l’approuver.

Cette lettre, rédigée par l’avocat de la direction, a été envoyée aux deux syndicats ce mercredi 24 avril. « On a l’impression qu’on a été trahis et que les engagements n’ont pas été tenus » se révolte Alain Rolling de l’OGBL, contacté par nos soins ce jeudi matin.

Suite à une entrevue d’urgence, le ministre CSV s’est montré clair selon les deux syndicats. « Il nous soutient et souhaite rétablir le dialogue social avec la direction ». Georges Mischo aurait par ailleurs exprimé son mécontentement vis-à-vis de cette annonce brutale. Il annonce convoquer la direction de Tarkett GDL mardi 30 avril.

La direction propose de rencontrer les syndicats lundi

La direction a proposé des négociations pour un éventuel plan social lundi 29 avril, mais les deux syndicats ne peuvent s’y résoudre. L’OGBL refuse de s’y rendre tandis que le LCGB souhaite discuter d’un plan de maintien des emplois et non de licenciement.

« Les salariés se sentent trahis, ils ont fait confiance à la direction lors du plan de maintien et brutalement, ils apprennent qu’ils peuvent être licenciés », s’indignent les syndicats.

Selon la lettre de l’avocat de la direction, la société a décidé d’arrêter la ligne d’enduction de 4 mètres d’ici à la fin de l’année. Cette suppression entraînerait ainsi le licenciement de 126 personnes. « Parmi eux, il y a des jeunes qui viennent de signer leur contrat » regrette Mandy Noesen du LCGB.