L’opérateur télécom belge envisage la suppression de 2 000 postes. L’action de l’entreprise a été suspendue. Mais le Grand-Duché, via les filiales Tango et Telindus, ne devrait pas être visé.
« Nous allons diffuser un communiqué jeudi matin avant l’ouverture de la Bourse », a indiqué l’un des porte-paroles de l’opérateur historique. Le Premier ministre belge, Charles Michel, a convoqué hier la patronne de Proximus, Dominique Leroy, pour discuter de la situation, selon le cabinet de Charles Michel et le service de presse de Proximus. Mardi, le conseil d’administration de Proximus «s’est réuni pour discuter et approuver le budget 2019 et un plan à trois ans (…) pour accélérer la transformation du groupe et préparer l’entreprise aux défis de l’avenir et à l’accélération de la digitalisation», selon un communiqué du groupe. «Dans ce contexte, il a également été discuté de comment Proximus peut encore optimiser ses coûts afin d’améliorer son efficacité dans un environnement de marché de plus en plus difficile», a-t-il ajouté.
Selon les syndicats, cités par plusieurs organes de presse belges, 2 000 emplois seraient menacés, sur les 13 279 que compte la firme.
Le Grand-Duché ne devrait pas être touché
Proximus se trouve particulièrement sous pression avec l’ouverture du marché des télécoms belge à un quatrième opérateur mobile de réseau. L’opérateur avait déjà fait savoir que l’on risquait «un effet de distorsion du marché qui entraînerait un ralentissement des investissements en infrastructure et en innovation», et qui aurait «inévitablement un impact sur l’emploi».
L’opérateur public belge est également présent au Grand-Duché à travers Tango et Telindus. Il emploie 600 salariés. Telindus et l’opérateur de téléphonie luxembourgeois ont fusionné le 1er janvier de cette année, donnant naissance à Proximus Luxembourg. L’entité ne devrait pas être touchée par cette suppression de postes.
AFP