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Les travaux d’élargissement de l’A3 avancent bien


Plusieurs chantiers doivent être finis dès cet automne. En attendant le démarrage côté français.

Alors que la France a récemment confirmé le futur élargissement de l’A31 à la frontière ainsi que le projet de contournement A31bis, les travaux côté luxembourgeois sont en route depuis déjà deux ans. L’occasion pour la ministre de la Mobilité d’apporter des éléments sur les chantiers en cours, en réponse à diverses interrogations formulées par les députés socialistes Mars di Bartolomeo et Yves Cruchten.

L’élargissement de l’A3, démarré en janvier 2022, consiste à créer une voie dédiée aux bus et au covoiturage. Yuriko Backes dit à ce sujet espérer qu’une telle priorisation sera «également intégrée dans le projet de l’A31», en raison «de la longueur du tronçon et de l’espacement des échangeurs», et «vu le gain de temps potentiel» apporté par cette infrastructure.

En termes de calendrier, détaille la ministre, les travaux entre la croix de Gasperich et l’aire de Berchem, ainsi que les travaux de la reconstruction de l’ouvrage sur l’A3 à Berchem, doivent être terminés cet automne. Le passage à faune à la frontière doit, lui, être finalisé pour l’été et les aménagements écologiques y seront réalisés jusqu’à l’automne. Pour ce qui est de l’élargissement et la réhabilitation simultanés du viaduc de Livange, ce chantier doit trouver son terme avant les congés collectifs de l’été 2025, indique la ministre. Pour les autres lots et projets pour le passage de 2 à 3 voies de l’A3, les dossiers de soumission sont en cours d’élaboration, sachant que «l’achèvement complet du projet d’élargissement de l’A3 est programmé pour la fin de l’année 2030».

Ce volet routier ne doit pour autant pas occulter la dimension ferroviaire transfrontalière. La ministre rappelle ainsi que l’accord intergouvernemental franco-luxembourgeois doit permettre d’augmenter significativement la capacité de la ligne ferroviaire Metz-Thionville-Luxembourg-Ville d’ici à 2030 et de promouvoir une mobilité routière plus durable via notamment le cofinancement de parkings relais afin de délester les axes les plus fréquentés. «L’enveloppe actuellement prévue à cet effet en France est de 440 millions d’euros pour le ferroviaire et de 20 millions d’euros pour les projets d’infrastructure du transport public routier. Ces projets français sont cofinancés à hauteur de 50 % par le Luxembourg», précise Yuriko Backes.