Connaissez-vous les Suedelbridder ? Ce collectif composé de deux amis s’est élancé depuis le 28 juillet dans une aventure cycliste, afin de récolter des fonds contre la leucémie.
Le 28 juillet à Filsdorf, Ken Rischard et Pit Dahm, deux passionnés de cyclisme connus sous le nom des Suedelbridder («frères de selle»), ont entamé une aventure humaine pour soutenir le Plooschter Projet, une association dédiée à la lutte contre la leucémie.
Les deux amis relèvent depuis le défi d’un périple à vélo de 14 jours, composé d’autant d’étapes, qui leur feront traverser quatre pays. Ils passeront par des villes comme Trèves, Marbourg, Berlin ou encore Kaunas. L’aventure se terminera à la mer Baltique. Un itinéraire qui couvrira environ 1 800 km et 10 000 m de dénivelé.
Cette initiative a pour but de récolter des fonds pour le Plooschter Projet. L’objectif initial était de «recueillir un euro pour chaque kilomètre parcouru». Une semaine avant la fin de l’aventure, le pari est déjà réussi, puisque le montant actuel de la cagnotte solidaire frôle les 6 000 euros.
Les dons peuvent être effectués directement via la page GoFundMe des Suedelbridder. Ils reviendront directement ensuite auprès de l’association destinataire, qui vise à sensibiliser et mobiliser des donneurs de moelle osseuse pour soutenir les patients atteints de leucémie.
En raison du manque de donneurs, un tiers des patients atteints de la maladie au Luxembourg sont encore dans l’attente d’une opération, qui pour certains est vitale. Des informations rendant l’objectif du Plooschter Projet d’autant plus crucial.
Ce projet humanitaire et social n’a pas été choisi au hasard par les deux compères de longue date. Tous deux musiciens de profession, ils ont eu – l’un comme l’autre – des membres de leurs familles touchés par cette maladie.
Un épisode compliqué de leur vie, renforçant néanmoins leur compréhension concernant l’importance de l’engagement et de la solidarité. Depuis des années, ils utilisent donc leur passion pour le cyclisme afin de promouvoir la santé et soutenir des causes locales. Celle-ci prend néanmoins un sens d’autant plus particulier.