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Les radars tronçons sur l’A7 entrent en phase de test


Ces radars tronçons pourront s'adapter en cas de réductions de la vitesse maximale autorisée (Photo archives Editpress / Hervé Montaigu)

La phase de test démarre ce jeudi pour les trois radars tronçons installés dans les tunnels de l’A7. Les automobilistes ne risquent rien… pour le moment.

Les trois radars tronçons installés durant l’été dans les tunnels Stafelter, Grouft et Gousselerbierg sur l’A7 entrent en phase de test ce jeudi. Ces nouveaux équipements sont censés inciter les automobilistes à lever le pied sur des tronçons particulièrement accidentogènes. Depuis 2015, 115 accidents ont déjà eu lieu dans les tunnels de l’A7, soulignait le ministre de la Mobilité et des Transports, François Bausch, dans une réponse parlementaire.

Durant cette phase-test, les conducteurs ne risquent aucun avertissement taxé ou procès-verbal. « Toutes les photos prises et autres données lors des tests seront immédiatement supprimées », précise le ministère de la Mobilité et des Travaux publics. Aucune date n’a encore été communiquée quant au début de la phase répressive.

À la différence des modèles classiques, les radars tronçons fonctionnent par deux et mesurent la vitesse moyenne d’une voiture sur une portion de route. Si celle-ci est supérieure à la limite fixée, le conducteur est flashé à la fin du tronçon. Dans les tunnels où la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h, une tolérance de 3 km/h (au-dessous de 100 km/h) et de 3 % (au-delà de 100 km/h) sera déduite de la valeur calculée.

À noter que ces équipements pourront s’adapter en cas de réduction de la vitesse maximale autorisée, par exemple, durant un chantier ou lors d’un incident dans le tunnel. Les tolérances correspondantes seront alors applicables.

« Le coût de ces trois radars tronçons, qui comprend aussi les travaux d’infrastructure dans les tunnels, est d’environ 1,7 million d’euros », avait précisé le ministre de le Mobilité François Bausch.