Un groupe spécifique de la police grand-ducale sera équipé de tasers dès le 1er janvier 2026.

À partir du 1^er janvier 2026, une équipe spécifique verra le jour au sein de la police grand-ducale : le groupe de support opérationnel (GSO). La particularité de ce dernier ? Son équipement. En effet, ces policiers seront équipés de pistolets à impulsion électrique, plus communément appelés tasers.

Rattaché à l’unité de garde et d’appui opérationnel (UGAO), ce groupe comptera à court terme jusqu’à 36 policiers, déployés 24/24 et 7 jours sur 7, a détaillé le ministre des Affaires intérieures, Léon Gloden (CSV), en réponse à une question parlementaire des députés DP Guy Arendt et André Bauler.

Ce nouveau groupe agira en appui tactique des patrouilles régulières, notamment dans les situations jugées sensibles ou potentiellement dangereuses, telles que les interventions pour violences domestiques. Les agents de cette unité recevront une formation tactique plus poussée que leurs collègues des commissariats traditionnels et disposeront du taser comme moyen d’intervention supplémentaire.

Chaque membre sera doté individuellement d’un taser dans le cadre de cette phase initiale. Pour accompagner cette introduction, une formation de deux jours est prévue. Celle-ci sera intégrée dans la formation initiale des membres du GSO afin de s’assurer qu’ils maîtrisent parfaitement les compétences nécessaires à l’utilisation de cette arme non létale.

Quant à la question de l’existence d’une étude préalable sur l’utilité et le besoin des tasers pour la police, le ministère précise que l’évaluation s’effectue dans le cadre même de la mise en place du GSO. Aucune étude spécifique n’a été rendue publique à ce jour, mais la phase expérimentale dans un cadre restreint servira à déterminer la pertinence d’un éventuel élargissement de l’usage du taser à d’autres unités.