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Les pétitions publiques, signe d’une démocratie « en bonne forme »


Une pétition qui atteint le seuil de 4 500 signatures (sous la condition préalable d'avoir été déclarée recevable), ouvre la voie à un débat public en salle plénière de la Chambre des députés. (illustration Fabrizio Pizzolante)

La Commission des Pétitions a dressé jeudi le bilan de ses travaux au cours de l’année écoulée : 180 demandes de pétition publique (dont 130 déclarées recevables) ont été déposées et quatre débats public ont été tenus.

Le prochain débat public est d’ailleurs prévu pour l’automne. Il portera sur la pétition n°1188 réclamant une baisse d’impôts pour les célibataires.

Un processus participatif qui, selon le président de la Chambre Fernand Etgen, « réduit la distance entre citoyens et politique ». Pour Nancy Arendt, présidente de la Commission, c’est le signe « d’une bonne forme de la démocratie » et nombreux sont ceux qui ont recours à cet outil pour exprimer leurs doléances. Ainsi, en moyenne, 30 demandes de pétition publique sont soumises sur le site de la Chambre chaque mois.

Préoccupations du quotidien

Les thèmes les plus souvent mis en avant par les auteurs de pétitions concernent : la mobilité et les transports, les conditions de travail, la santé et l’accès aux soins, l’environnement et le climat, les questions qui touchent à la société et la famille.

Nancy Arendt souligne par ailleurs que « les travaux en commission parlementaire ne sont pas marqués politiquement », permettant aux 15 membres d’agir « dans l’intérêt du citoyen ».