Le Statec a publié ce lundi une étude sur la situation démographique du Luxembourg et notamment sur la proportion entre les résidents luxembourgeois et étrangers. Une proportion qui varie de manière assez importante selon les communes.
Au 1er janvier 2017, le Grand-Duché comptait 590 667 habitants dont 48% de non-Luxembourgeois. Parmi les quelques 170 nationalités, les trois communautés les plus représentées sont les Portugais, suivis des Français et des Italiens.
Pour sa taille, le Grand-Duché offre d’importantes disparités spatiales en ce qui concerne la proportion de résidents non-luxembourgeois dans la population communale. On peut notamment évoquer la différence par exemple, entre la commune de Wahl dans le nord du pays, qui ne compte que 19,3% de résidents étrangers, contre 70,7% à Luxembourg-ville. De manière générale, les communes urbaines sont évidemment plus concernées par ce phénomène et présentent des proportions d’habitants non luxembourgeois plus importantes que dans les communes rurales.
Si la capitale est le premier pôle de ressortissants étrangers dans le pays, elle n’est pas la seule dans ce cas. En tout onze communes comptent plus de résidents étrangers que de résidents luxembourgeois. On peut notamment citer les communes de Strassen (61,6%), d’Hesperange (54,1%), de Bertrange (54%) ou encore les villes du sud situées dans l’ancien bassin minier comme Esch-sur-Alzette (57,2%) ou encore Differdange (55,9%). Enfin une partie des communes qui bordent la frontières allemande se caractérise également ce type de proportions au contraire des communes situées dans le nord qui elles présentent des parts en étrangers bien plus faibles.
Le Quotidien