L’expérimentation menée depuis février a été jugée positive. À partir du 19 juin, les horaires de 84 lignes RGTR, soit le gros du réseau avec les lignes principales, pourront être consultées « en temps réel » sur tous les supports.
La deuxième phase de mise en œuvre du service « temps réel », dont le budget global s’élève à 23,3 millions d’euros, a été présentée ce lundi par le ministre chargé des transports, François Bausch. Sur les 81 lignes expérimentées depuis février, «les retombées des usagers ont été très positives».
Ainsi la seconde phase qui sera lancée le 19 juin concerne « le gros du réseau RGTR avec les lignes principales », soit 84 lignes. « La dernière adaptation est prévue pour décembre 2017 », a précisé le ministre.
Les clients pourront consulter en temps réel les horaires de leur ligne sur tous les supports d’information : sur les écrans aux stations et dans les bus, ainsi que sur leur téléphone portable. Il sera ainsi possible de vérifier sa correspondance de bus (puis de train à partir de 2018) et d’être informé d’un éventuel retard.
« Contrôle rigoureux »
De quoi « améliorer la fiabilité du service et la complémentarité entre les différents modes de transport », se félicite le gouvernement, tandis que le tram et les premiers « pôles d’échange » doivent entrer en service le 10 décembre prochain.
Le gouvernement voit aussi dans ce service la possibilité « d’exercer un contrôle rigoureux des prestations sur le terrain ».
« De plus, moyennant des écrans personnels dans les bus, les chauffeurs sont informés à tout moment du temps d’arrivée d’un train et peuvent ainsi retarder leur propre départ de quelques minutes pour assurer la correspondance », précise le ministère du Développement durable et des Infrastructures. « Par ailleurs, les clients pourront anticiper leur descente du bus et disposer d’annonces sonores. »
Le Quotidien