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Les hôpitaux du pays ont-ils une liste noire de patients ?


Les quatre établissements de soins font face à une augmentation des cas de violences physiques envers leur personnel soignant. (Photo : Julien Garroy)

Dans une réponse parlementaire adressée aux verts, la ministre de la Santé a confirmé qu’un seul patient était concerné par ce statut spécial.

Il y a quelques jours, le parti déi gréng a souhaité interpeller le gouvernement et la ministre de la Santé sur une potentielle liste noire de patients. Ceux-ci seraient refusés de toute admission et de traitement même en cas d’urgence.

La ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, Martine Deprez a confirmé qu’il n’existait aucune liste noire dans les hôpitaux du pays. Seul le CHL a maintenu pour un seul patient un « statut de personne non prise en charge sauf en cas de situation d’urgence vitale ».

Selon la ministre, sauf exception, il n’existe pas de refus d’accès aux soins de santé dans les hôpitaux. Uniquement dans un cas : si le patient est face à un patient « physiquement ou verbalement » agressif.  Le soignant peut ainsi « ne pas être en mesure de prodiguer des soins selon les règles de l’art. »

Les agressions en augmentation

D’après la ministre de la Santé, les quatre centres hospitaliers du pays font face à une augmentation du nombre d’agressions physiques et verbales « à l’encontre du personnel médical, soignant et administratif travaillant dans les services d’urgences ».

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