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Les effectifs de l’État vont « augmenter moins rapidement »


(photo d'illustration archives Editpress)

Les députés André Bauler et Corinne Cahen ont interrogé le ministre des Finances, Gilles Roth, au sujet de la réduction des dépenses de l’État.

Comment réduire les dépenses de l’État, demandent les deux députés DP, après avoir entendu le ministre des Finances annoncer qu’il fallait faire des économies de personnel, d’infrastructure et de coûts de fonctionnement pour réduire le déficit croissant. Dans quels domaines faut-il employer moins de personnel ? N’y a-t-il pas des domaines sensibles, comme la justice, la police et l’éducation, dans lesquels on ne peut tout simplement pas se passer de personnel ?, écrivent-ils.

Dans sa réponse, Gilles Roth se veut nuancé : «À l’avenir, les effectifs de l’État devraient augmenter moins rapidement, comme ce fut en partie le cas dans le passé. Cela s’explique en partie par le fait que l’État ne trouve pas toujours les personnes qu’il recherche.» Et de rappeler qu’à l’automne 2023, il restait quelque 1 800 postes vacants.

«La plupart des nouveaux postes sont prévus pour la police et l’éducation», précise-t-il ensuite.

Quant aux coûts de fonctionnement, ils ont augmenté en moyenne de 10 % par an au cours des années 2019-2023 et une progression de 7,3 % est attendue pour 2024. Mais, l’État «souhaite miser davantage sur la digitalisation et la simplification des procédures».

Les investissements seront menés à un niveau élevé, explique Gilles Roth. «Le gouvernement attache ici une importance particulière à la mobilité, à la transition énergétique et à la numérisation et s’oriente selon les priorités politiques du programme de la coalition, sans perdre de vue la soutenabilité des finances publiques», écrit-il enfin.