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Les abeilles luxembourgeoises en danger


(Photo : Pixabay)

La présence d’une maladie particulièrement contagieuse a été confirmée dans une colonie d’abeilles à Wahlhausen.

Avis de catastrophe du côté des apiculteurs. Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture indique dans un communiqué publié ce lundi que, le 5 juin, la présence de l’agent pathogène de la loque américaine a bien été confirmée dans une colonie d’abeilles à Wahlhausen par l’Administration vétérinaire et alimentaire luxembourgeoise (ALVA).

La loque américaine est une maladie très contagieuse impactant le couvain des abeilles. Elle s’attaque d’abord aux larves avant de se répandre au reste de la ruche. Après confirmation, elle nécessite la désignation d’une zone d’exclusion d’un rayon de 3 km autour de la source d’infection. En conséquences, les villes suivantes se trouvent dans la zone réglementée : Wahlhausen, Putscheid, Weiler, Hoscheid-Dickt, Untereisenbach, Merscheid.

Toutes les colonies considérées comme suspectes

« Toutes les colonies d’abeilles situées dans la zone réglementée doivent être considérées comme suspectes de loque du couvain et doivent être signalées le plus rapidement possible à l’administration vétérinaire. Afin d’éviter une nouvelle propagation de la maladie, aucune colonie d’abeilles ne peut être déplacée hors de la zone d’exclusion vers la zone d’exclusion », appuie le ministère.  Il est également interdit de retirer de la zone réglementée les nids d’abeilles, les ruches et le matériel entré en contact avec les abeilles.

« Si les mesures proposées ne sont pas respectées, conformément à l’article 84 de la loi modifiée sur les maladies animales du 29 juillet 1912, les colonies d’abeilles concernées seront détruites sans indemnisation ».

Les colonies d’abailles présentes dans la zone d’exclusion vont être soumises à des contrôles de lutte contre la loque américaine.

Quels sont les principaux symptômes de la loque américaine ?

  • nid à couvain inégal;
  • coiffes cellulaires enfoncées, trouées et humides et brillantes;
  • masse pulpeuse, de couleur brun café, filandreuse dans les cellules du couvain (échantillon d’allumette) ;
  • odeur de colle;
  • gale coincée dans d’anciennes cellules de couvain;

Par ailleurs, les cellules restantes et bouchées dans lesquelles se trouvent des asticots morts ou des restes d’asticots devraient donner lieu à des examens plus approfondis. Dans son communiqué, =l’ALVA souligne que tous les ruchers doivent être enregistrés auprès d’ALVA. Il est toujours possible d’enregistrer auprès d’ALVA des ruchers qui ne sont pas encore enregistrés.

L’ALVA souligne également qu’il s’agit d’une maladie spécifique aux abeilles et qu’il n’y a aucun risque pour le consommateur lorsqu’il consomme du miel.