Selon le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm, l’épidémie de gastro-entérite s’annonce précoce cet hiver. Le niveau épidémique a été dépassé en France la semaine dernière, pour la deuxième semaine consécutive.
Entre le 17 et le 23 octobre, le taux de nouveaux cas de diarrhées aiguës ayant conduit à la consultation d’un médecin généraliste s’est établi à 195 pour 100 000 habitants, au-dessus du seuil épidémique (fixé à 160) pour la deuxième semaine consécutive, a précisé l’agence Santé Publique France, à partir des données de Sentinelles. « L’évolution dans les prochaines semaines indiquera si une survenue précoce de l’épidémie hivernale de gastro-entérite aigüe se confirme. »
« Le caractère atypique de la situation à cette période de l’année ne nous permet pas encore d’assurer qu’il puisse s’agir du début de l’épidémie saisonnière des gastro-entérites, ou d’un simple pic automnal plus important que pour les saisons passées », a toutefois précisé Sentinelles dans son bulletin hebdomadaire. Ces dernières années, l’épidémie faisait plutôt son apparition au mois de janvier.
Le Grand-Est parmi les plus touchés
Les Pays de la Loire (368 nouveaux cas pour 100 000 habitants), le Grand Est (315) et les Hauts-de-France (264) ont été les plus touchés la semaine dernière par cette infection du système digestif qui cause nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Au total, quelque 127 000 personnes ont consulté leur médecin pour ces symptômes la semaines passée.
Les cas de grippe sont restés en revanche peu nombreux en France métropolitaine la semaine dernière, avec 22 cas pour 100 000 habitants -loin du seuil d’épidémie (121 incidences)-, et 20 hospitalisations.
Le Quotidien/AFP