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Le taux annuel d’inflation passe à 7,4%


Les quelques baisses de prix n'ont que peu d'impact sur la tendance inflationniste générale. (Photo : Pixabay)

Les prix ont continué d’augmenter entre mai et juin, notamment en raison de la hausse des tarifs à la pompe. Cette tendance générale fait que prochain index sera bien déclenché au 1er avril 2023.

Les prix des produits pétroliers continuent de flamber et entraine avec eux le taux annuel d’inflation. Selon le rapport du Statec publié ce mercredi, il passe de 6,8% à 7,4%. L’indice des prix à la consommation national  affiche une progression mensuelle de 0.8%.

Cette tendance inflationniste fait que le seuil de déclenchement d’une tranche indiciaire est dépassé. Comme validé par la Chambre des députés et en vertu de la loi tripartite, l’indexation des salaires, traitements et pensions aura lieu le 1er avril 2023.

Les raisons de cette augmentation se retrouvent notamment à la pompe où les prix ont progressé de 6,1% en un mois. Dans le détail, les prix ont grimpé de 8,1% pour le diesel et de 11,1% pour l’essence. Quant au mazout de chauffage, son tarif a augmenté de 5,8%. Comparé au mois de juin de l’an passé, « les prix des produits dérivés de l’or noir dans le panier de l’indice sont supérieurs à 56,3% », notent le Statec.

À noter que ce mois-ci, l’inflation est également dopée par les prix des voyages à forfait qui progressent de 10,1% en un mois. Concernant les billets d’avion, s’ils sont en recul de 4,9% par rapport au mois précédent, leurs tarifs sont supérieurs de 27,3% en comparaison avec juin 2021

Du côté des produits alimentaires, les plus fortes hausses entre mai et juin concernent les fruits frais (+2,8%), la viande de volaille (+3,7%), la viande de boeuf et de veau (+1,6%) et le pain (+2,6%). On remarquera quelques baisses de prix dans les étales. Celles-ci concernent le poisson frais (-2,7%), le chocolat (-0,8%) et les plats préparés (-1,1%).

Ces quelques baisses ajoutées à celles des prix des boissons alcoolisées (-0,7%), des tarifs des télévisions (-2,7%) et des plantes et des fleurs (-2,4%) n’ont que peu d’impact sur la tendance inflationniste générale.