Le conseil d’administration remanié du Syndicat national de la police grand-ducale (SNPGL) est monté au créneau, vendredi, pour apporter des clarifications à la suite de la destitution, mercredi, de la présidente Marlène Negrini.
Dans un communiqué, il est souligné que «la décision de procéder à une redistribution des fonctions au sein du conseil d’administration résulte directement d’une perte de confiance en Madame Negrini de la part d’une majorité des membres dudit conseil». De lourds reproches sont formulés envers la présidente, évincée sur base d’un vote de défiance.
La nouvelle équipe dirigeante du SNPGL dénonce «divers agissements dans un intérêt purement personnel de Madame Negrini afin de tenter de consolider son pouvoir au sein du syndicat et visant à court-circuiter l’assemblée générale». Plus concrètement, elle aurait tenté «d’éviter que le processus d’élection à venir puisse avoir lieu librement». «Il n’est pas admissible qu’un membre du conseil d’administration agisse dans son intérêt personnel au détriment des membres du syndicat», est-il ajouté dans le communiqué.
Les membres du conseil ayant forcé le départ de Marlène Negrini évoquent «une situation où (la) confiance était irrémédiablement rompue, justifiant ainsi la mesure prise».
Le syndicat, désormais dirigé par Christian Hoffmann, dénonce aussi les prises de position de Marlène Negrini dans la presse. «Il est parfaitement clair qu’aucun problème n’est résolu (sur) la place publique et que la façon de procéder ne peut que nuire aux intérêts du SNPGL», fustige le communiqué. À présent, la volonté du syndicat serait d’«éviter toute polémique inutile» et de rester «concentré sur sa mission essentielle : la défense des droits et l’amélioration des conditions de travail des policiers grand-ducaux».