Le gouvernement lance l’appel d’offres du «Schouluebstprogramm» 2025/2026 visant à fournir chaque semaine des fruits et légumes (locaux, bios et équitables) à 98 % des élèves du pays.
Le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Viticulture vient de publier sur le portail des marchés publics l’appel d’offres pour la prochaine édition du «Schouluebstprogramm», le programme européen de distribution de fruits et légumes à l’école.
Les producteurs agricoles et distributeurs intéressés ont jusqu’au 1er septembre 2025 pour soumettre leur candidature.
Pour la 17e année consécutive, le Luxembourg met en œuvre ce dispositif qui vise à encourager la consommation de fruits et légumes chez les élèves et à développer leur goût pour les produits agricoles.
Le «Schouluebstprogramm» touche aujourd’hui 98 % des élèves du fondamental et des lycées, avec des livraisons hebdomadaires vers 417 sites scolaires.
Au total, plus de 461 tonnes de fruits et légumes sont distribuées chaque année, dont 156 tonnes issues de la production nationale, soit 33,96 % de l’ensemble. Cette proportion a nettement progressé au fil des ans.
L’appel d’offres 2025/2026 est structuré en sept lots :
- cinq lots sont réservés aux producteurs agricoles locaux, avec la possibilité pour les petits producteurs de se regrouper afin de déposer une offre
- deux lots sont destinés aux distributeurs, chargés de compléter l’approvisionnement et d’assurer la logistique vers tous les établissements.
Les pommes, poires et carottes luxembourgeoises voient leur volume augmenter de 4 % pour atteindre les 156 tonnes prévues.
Du bio, rien que du bio!
Le ministère met l’accent sur la qualité : 32 % des fruits et légumes distribués seront issus de la production biologique. Toutes les carottes locales devront être bios. Toutes les bananes seront bios et certifiées commerce équitable.
Les autres fruits et légumes fournis par les distributeurs devront comporter au moins 10 % de produits bios.
En plus de livrer leurs produits, les producteurs locaux s’engagent à accueillir des classes pour des visites pédagogiques afin de sensibiliser les élèves à une alimentation saine et locale.
La coordination du programme est assurée par l’administration des services techniques de l’Agriculture (ASTA), qui centralise la gestion pour limiter la charge administrative des écoles.
Cofinancé par l’Union européenne et l’État luxembourgeois, le dispositif est soumis aux règles strictes des marchés publics. Le critère du prix représente au moins 50 % de la note finale lors de l’attribution des lots afin de garantir le caractère raisonnable des dépenses.