Le premier jour de travail officiel du Grand-Duc Guillaume a été dominé par deux audiences accordées aux plus hauts représentants des institutions politiques du pays : le président de la Chambre, Claude Wiseler, et le Premier ministre, Luc Frieden. Comme le veut la tradition, aucun détail n’a filtré de ces échanges à huis clos.
Le Conseil de gouvernement s’est réuni, lundi matin, pour la première fois sous le règne du nouveau souverain. En milieu d’après-midi, le Premier ministre s’est rendu au Palais grand-ducal pour un échange avec le Grand-Duc. Un exercice qui va régulièrement figurer à l’ordre du jour. Les colloques singuliers entre le chef du gouvernement et le chef de l’État font partie intégrante des rouages institutionnels. Il faut néanmoins préciser que le rôle politique du Grand-Duc est fortement limité.
Toutefois, le souverain «peut très bien poser des accents», comme le précisait dans nos colonnes Alex Bodry, le conseiller d’État et expert de la Constitution. «Dans le domaine politique, il peut, lors des colloques singuliers avec le Premier ministre, mais aussi avec d’autres ministres, émettre des mises en garde ou attirer l’attention sur certains risques. Le dernier mot appartient toujours au gouvernement», développait-il dans notre Interview du lundi du 29 septembre.
Vendredi, lors de la prestation de serment, le Premier ministre, Luc Frieden, avait exprimé toute sa confiance à l’égard du nouveau Grand-Duc : «Je sais que vous serez un chef de l’État soucieux de contribuer au succès de notre pays, attentif aux préoccupations de nos concitoyens et animé d’un intérêt sincère pour la diversité des questions qui marquent notre époque».
Aujourd’hui, le président du Conseil d’État, Marc Thewes, sera reçu en audience au Palais.