Le Statec a publié la première estimation du produit intérieur brut pour le deuxième trimestre 2025, ainsi que des chiffres révisés pour les trimestres précédents.
D’après les premières estimations du Statec, au deuxième trimestre, l’évolution du PIB en volume a été de +0,6 % par rapport au début de l’année et de -0,2 % par rapport au deuxième trimestre de 2024. Ses évolutions trimestrielles sont révisées comme suit : +0,7 % au lieu de –1 % pour le premier trimestre 2025, +0,4 % au lieu de +1,3% pour le quatrième trimestre 2024 et -1,9% au lieu de -1,2% pour le troisième trimestre 2024. Sur base de ces nouveaux résultats, l’évolution annuelle du PIB en volume pour 2023 a été revue à la hausse : +0,1% contre -0,7% auparavant. Celle de 2024 est par contre révisée à la baisse : +0,4 % au lieu de +1 % dans les précédentes estimations.
Au niveau des différentes branches d’activité, les principales révisions annuelles concernent les services aux entreprises (dont la valeur ajoutée en volume est nettement revue à la baisse en 2023 et 2024), les services d’information et communication (révision à la hausse pour 2023), ainsi que les activités financières (à la hausse, surtout en 2024). D’autres révisions significatives sont relevées pour les activités immobilières (à la hausse en 2023 et 2024), le commerce et l’industrie (à la baisse en 2023, à la hausse en 2024).
La consommation des ménages en augmentation
Cette progression au 2e trimestre a principalement été tirée par les branches des services d’information et communication (+4,9 % sur un trimestre) et les activités à dominante non marchande (administration publique, éducation et santé : +0,9 % sur un trimestre). L’industrie, les activités immobilières et les services aux entreprises ont également apporté une contribution positive au PIB. La construction et les services de la section «Commerce; transports; hébergement et restauration» ont en revanche connu une évolution négative.
La consommation des ménages a elle aussi légèrement progressé au 2e trimestre, sous l’effet notamment de dépenses accrues pour des services de santé, de restauration et des produits alimentaires. Les foyers ont en revanche moins consommé de services d’administration de biens immobiliers ainsi que de biens et services relatifs aux véhicules personnels.
Les dépenses d’investissement se sont repliées, en particulier dans les domaines de la construction non résidentielle ainsi que des avions et satellites. Les exportations ont stagné ce trimestre, sous l’effet combiné d’une hausse du côté des services non financiers et d’un repli pour les biens ainsi que pour les services financiers.
Un PIB de 86 180 millions d’euros en 2024
SUr les années précédentes, la consommation des ménages ressort aussi plus élevée et plus dynamique que précédemment (avec une progression en volume de 3,5 % par an en moyenne sur 2023 et 2024, contre seulement 1,5 % auparavant). Les dépenses d’investissement demeurent en baisse sur ces deux années, mais celle-ci est moins prononcée que dans les précédents résultats annuels. Au niveau des échanges extérieurs, les principales révisions concernent ceux de services non financiers, nettement revus à la baisse tant du côté exportations qu’importations pour 2024.
Le PIB en valeur de 2024 s’élève donc à 86 180 millions d’euros, quasi inchangé par rapport aux précédentes estimations (+0,1 %).