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«Le pays aura changé d’ici 2023»


«Une politique conséquente contre l'immobilisme nécessite d'importants volumes d'investissements», déclare le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, Frrançois Bausch. (illustration Didier Sylvestre)

Le budget consacré aux travaux d’infrastructure dépasse pour la première fois la barre du milliard d’euros. Cela confirme le rythme effréné imposé par le gouvernement.

 

Le département des Travaux publics ne chôme pas en ce début de législature. Comme lors de son premier mandat, le ministre François Bausch appuie sur l’accélérateur pour permettre de résorber le retard accumulé lors de ces dernières décennies. Si la mobilité reste une priorité, le gouvernement n’oublie pas les autres infrastructures destinées à changer le visage du pays.

Le mot d’ordre de François Bausch reste toujours le même. «Je suis un ministre qui est plutôt impatient. On ne peut jamais être assez rapide, mais, globalement, les gros projets avancent bien», souligne d’emblée le ministre de la Mobilité et des Travaux publics. Des changements au niveau des procédures administratives et techniques restent prévus pour assurer une concrétisation rapide des importants budgets consacrés à une multitude de projets au niveau des bâtiments publics ainsi que dans le domaine des Ponts & Chaussées. «Le volume d’investissement que l’État consacre à la mobilité et aux bâtiments publics va dépasser en 2019 pour la première fois la barre du milliard d’euros. On se trouve 200 millions d’euros au-dessus du volume investi en 2018», annonce fièrement François Bausch.

«Réaliser plus et plus vite»

La liste des projets que l’État compte réaliser est impressionnante. Il en va de même pour les projets déjà en cours de réalisation. «Le budget consacré à la mobilité équivaut à trois cinquièmes de l’investissement global. Les deux cinquièmes restants sont investis dans le bâtiment», détaille François Bausch. C’est surtout au niveau du rail, avec un investissement entre 2018 et 2023 de 2,232 milliards d’euros, que l’urgence reste la plus prégnante.

L’ambition du ministère pour la période 2019-2023 est de «réaliser plus et plus vite». Dans ce contexte, la mobilité multimodale garde un rôle prépondérant. L’identification des «mesures et des infrastructures les plus aptes à améliorer durablement la mobilité dans toutes les régions du pays et des régions frontalières des pays limitrophes» constitue un vecteur d’action. S’y ajoute la volonté d’«adapter les planifications en cours afin que toutes les infrastructures contribuent au concept global». «Si on veut mieux unir logement, travail et loisirs, il nous faut disposer de transports publics performants qui réussissent à acheminer rapidement, efficacement et bientôt gratuitement les gens vers leur destination», rappelle François Bausch.

Économie circulaire et construction durable

Dans le domaine des bâtiments publics, le niveau d’investissement restera également très élevé. «On va continuer d’augmenter les budgets dans les cinq années à venir. La construction de nouvelles écoles et la modernisation d’institutions vont être prioritaires», explique le ministre. Les principes de l’économie circulaire et de la construction durable seront mis en avant pour la réalisation de ces projets. «Un demi-milliard d’euros va être investi par l’État pour avancer dans ce domaine», annonce François Bausch.

«Avec un gouvernement doté de l’esprit de décision et un environnement compétent, je suis convaincu que le pays aura changé d’ici la fin de la législature, en 2023», conclut le ministre, prêt à remettre son casque de chantier.

David Marques

(Retrouvez notre dossier complet sur les grands projets d’infrastructure dans notre édition papier de ce mardi)