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Le ministre du Travail n’a plus la confiance de l’OGBL et du LCGB


Patrick Dury et Nora Back fustigent depuis plusieurs mois le manque de compétences.et les méthodes de Georges Mischo. (Photo: archives editpress/hervé montaigu)

Dans une lettre adressée au Premier ministre, les deux syndicats critiquent vivement le ministre du Travail et les relations qu’il entretient avec les partenaires sociaux.

Les syndicats ne veulent plus de Georges Mischo comme ministre du Travail. C’est en substance ce qu’ils expliquent dans une lettre, datée du 9 octobre, adressée au Premier ministre Luc Frieden ainsi qu’au vice-Premier ministre Xavier Bettel. Sur trois pages, l’OGBL et le LCGB listent les griefs qu’ils ont contre leur principal interlocuteur au gouvernement. «Affirmations et comportement maladroits», «manque de connaissances, de capacité pratiques ou de savoir-faire», «manque de respect évident envers les organisations syndicales»… les critiques sont nombreuses envers l’ancien bourgmestre d’Esch-sur-Alzette qui ne serait «pas à la hauteur de sa fonction».

Mais la brouille ne date pas d’hier. Depuis son entrée au gouvernement, Georges Mischo est en conflit avec les syndicats à cause de son attitude pendant les négociations, que ce soit sur les conventions collectives, l’ouverture dominicale ou sur l’organisation du temps de travail. «Nous tenons à souligner, Monsieur le Premier Ministre, que cette attitude disruptive du ministre du Travail est peu propice à un climat serein et constructif permettant de sérieux échanges», affirment l’OGBL et le LCGB.

Et après les dernières interactions avec le principal intéressé, le dialogue semble aujourd’hui impossible pour les syndicats. «En tout état de cause et au nom de l’Union des syndicats OGBL-LCGB, nous souhaitons donc attirer votre attention sur le fait qu’il n’existe, de notre côté plus la confiance nécessaire envers le Ministre du Travail.» Interrogé par nos confrères du Luxemburger Wort, Georges Mischo affirme qu’il regrette «la tournure très personnelle» de la lettre mais reconnaît certains «malentendus».

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