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Le Luxembourg souhaite accueillir l’agence antiblanchiment européenne


(Photo : archives LQ/Isabella Finzi)

Paris, Francfort, Madrid, Vienne, Vilnius, Rome… et maintenant Luxembourg. Cette liste correspond aux villes candidates à l’accueil de la future agence européenne antiblanchiment.

Le député LSAP Dan Biancalana, constatant que la liste des villes candidates à l’accueil de cette nouvelle agence s’allonge, s’est enquis auprès du gouvernement du positionnement luxembourgeois en la matière.

Il n’est pas encore question de candidature, puisque le processus formel quant à la détermination du futur siège de l’AMLA (Anti-Money Laundering Authority) n’a pas encore été arrêté, notent les ministres des Finances, de la Justice et des Affaires étrangères et européennes, qui répondent à la question du député. Cependant, reconnaissent-ils, le Luxembourg a signalé son intérêt pour héberger la future agence européenne en charge de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Selon eux, le Luxembourg a comme avantage un environnement propice en ce qu’il accueille déjà plusieurs institutions et agences européennes, dont la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et le parquet européen, qui est compétent en matière d’infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union telles que la fraude, la corruption ou encore le blanchiment de capitaux.

D’après les ministres, la proximité de ces institutions et agences pourra certainement bénéficier à l’AMLA dans la mise en œuvre de ses missions et faciliter la coopération envisagée entre ces organes.

Mise sur pied en 2024

Autre atout noté dans la réponse à la question parlementaire : l’emplacement au cœur d’un des centres financiers importants du marché unique, dans un écosystème multilingue et l’excellente connexion paneuropéenne du Luxembourg avec les autres capitales d’Europe.

Autant de caractéristiques qui, selon les ministres, garantiront un lancement efficace et rapide de sa mission de surveillance unique, tout en réunissant les conditions idéales pour l’installation de l’AMLA et celle de ses équipes.

L’AMLA doit être créée en 2024, mais cette agence ne sera pas opérationnelle avant 2026 au mieux. Elle apportera une contribution à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Elle contribuera à l’harmonisation et à la coordination des pratiques de surveillance dans les secteurs financier et non financier, à la supervision directe des entités financières à haut risque et transfrontières ainsi qu’à la coordination des cellules de renseignement financier.

4 plusieurs commentaires

  1. Quand on sait que le Luxembourg est une plaque tournante du blanchiment et de l’évasion fiscale, c’est un peu fort de café !
    Faudrait peut-être que ce pays confetti fasse un peu le ménage avant de prétendre à ce type d’organisation qui se veut sérieuse !

  2. Les gens ne comprennent pas qu’une agence anti-blanchiement est une machine de plus pour limiter la liberté des citoyens.
    Elle n’aura aucune efficacité contre le blanchiement des milliards de la drogue qui se font tous les jours et beaucoup sur les petites gens à qui on ne veut pas ficher la paix.

  3. Alain CASONI

    …….si c’est un poisson d’avril, il est encore un peu tôt!

  4. Faudrait peut-être expliquer au gens ce que cette institution apporte aux portemonnaies. Donc ma question: Qu’est-ce que ca apporte au portemonnaie? Des villas pour ceux qui vont y travailler?