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Le gouvernement confirme son opposition à la prolongation de la centrale de Cattenom


La prolongation de la centrale de Cattenom sera décidée dans les années à venir. (Photo archives Editpress/Fabrizio Pizzolante)

Une vingtaine de réacteurs nucléaires français, dont ceux de la centrale de Cattenom, vont bientôt passer leur quatrième réexamen périodique afin de prolonger leur durée de vie au-delà des 40 ans. Une prolongation que le gouvernement luxembourgeois ne voit pas d’un bon oeil.

D’ici 2026, les réacteurs nucléaires français de 1300 MWe seront soumis à une nouvelle visite décennale. Vingt d’entre eux, dont les quatre réacteurs de la centrale de Cattenom, atteindront en effet les 40 ans de fonctionnement dans les prochaines années. Cet anniversaire est synonyme d’un nouveau réexamen périodique qui permettra de déterminer si ces installations pourront continuer de fonctionner dix ans de plus.

Mis en service en 1986, le CNPE de Cattenom pourrait donc repartir pour une nouvelle décennie, une perspective qui n’enchante pas vraiment le Grand-Duché, aussi bien du côté des associations de défense de l’environnement que chez de nombreux politiques. Le gouvernement ne fait pas exception puisqu’il vient d’adopter l’avis émis à ce sujet par la division de la radioprotection de la Direction de la santé.

Analysant les propositions soumises par EDF pour ce processus de prolongation, le gouvernement considère que certains points méritent une attention supplémentaire afin de garantir une sûreté nucléaire au plus haut niveau. «Ces points concernent notamment la performance des filtres dans le dispositif de l’éventage-filtration, l’impact du changement climatique sur la sûreté des centrales de 1300 MW, la résistance contre des impacts externes, le rapprochement du niveau de sûreté à celui des centrales nucléaires les plus modernes, le rôle des technologies avancées et la gestion des situations d’urgence», liste le gouvernement.

Le Grand-Duché a également réitéré sa position selon laquelle la transparence complète et la communication immédiate lors d’un incident sont à améliorer ainsi que son opposition à la prolongation de certaines centrales à risque comme Cattenom, Tihange et Doel.

2 plusieurs commentaires

  1. En fait, ni les politiques ni les journalites ne connaissent quoi que ce soit à l’énergie et aux phénomènes physiques qui sous-tendent cette matière.
    Résultat: ils dépensent des milliards dans tous les sens en pure perte. Quant au nucléaire, une leçon de physique pour débutants s’impose car l’ignorance du sujet amène à des prises de position qui n’ont ni queue ni tête.

  2. Au lu de cet article on remarque que ni nos politiques ni les journalistes ne connaissent le sujet du nucléaire. Le climat se portera bien mieux avec cette énergie qui est propre, à profusion et pour un coût défiant toute concurrence. Pour sa sécurité c’est un groupe formé par le GIGN qui s’occupe de la protéger. On se plaît tellement à parler contre le nucléaire qu’un jour tous nos voisins auront du nucléaire et nous serons toujours les imbéciles achetant de l’électricité au prix fort tout en se plaignant dudit nucléaire. Cherchez l’erreur !

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