Le détenu retrouvé mort à Givenich hospitalisé à trois reprises

Un détenu a été retrouvé sans vie dans sa cellule au centre pénitentiaire de Givenich le 2 juillet dernier. La ministre de la Justice, Sam Tanson, apporte quelques éléments sur les circonstances de son décès.

Une autopsie devait être réalisée pour éclaircir les circonstances de ce drame. Plus d’un mois après la découverte du corps sans vie d’un détenu au sein de sa cellule à Givenich, la ministre de la Justice, Sam Tanson, répond aux interrogations autour de ce drame formulées par le député CSV Léon Gloden, dans une question parlementaire.

Le défunt, qui «n’avait montré aucun signe de malaise la veille de son décès», a été retrouvé le matin du 2 juillet à l’ouverture des cellules, allongé dans son lit par un agent pénitentiaire, rapporte ainsi la ministre, qui précise que le détenu «n’a pas activé le bouton d’alarme» présent dans sa cellule.

«Deux agents pénitentiaires ont vérifié le système d’alarme Medilog de la cellule 0-15 occupée par le détenu décédé et confirment qu’aucune alarme n’a été déclenchée le 1er ou le 2 juillet.»

«Aucune précaution particulière»

La victime séjournait au centre pénitentiaire de Givenich (CPG) depuis le 3 mai 2023 sous des conditions de détention «tout à fait normales, comme tout autre détenu», ajoute également Sam Tanson.

Toutefois, la ministre souligne que le défunt a été «hospitalisé en urgence à trois reprises, à savoir le 18 juin, le 25 juin et le 29 juin. Il a pu quitter l’hôpital de garde chaque fois après quelques heures. Il a également eu d’autres consultations médicales, tant auprès du médecin du CPG qu’auprès des médecins-spécialistes externes.»

Malgré ces récentes hospitalisations, à seulement quelques jours de sa mort, la ministre déi gréng assure que le détenu «disposait d’un certificat médical récent d’aptitude à la détention (…) et n’indiquait aucune précaution particulière à prendre».

Pour rappel, le Centre pénitentiaire de Givenich est une prison semi-ouverte. Il est destiné aux personnes faisant l’objet de courtes peines, pour des délits mineurs ou aux détenus en fin de peine, en vue de faciliter leur réinsertion. Ils y travaillent une partie de la journée, dans les ateliers de la prison ou à l’extérieur.