Le covoiturage attendra sur l’A6 

Le député Mars Di Bartolomeo relance le sujet. Il y a bien un projet prévu pour le covoiturage de la frontière belge à la capitale. Mais pas de date ni de financement.

Le ministre François Bausch avait eu l’occasion, déjà, de préciser au député Max Hahn (DP) que le prolongement de la bande de covoiturage existant sur l’autoroute A6, du côté belge vers Luxembourg, ne pouvait encore être estimé, ni d’un point de vue financier ni du point de vue du timing.

Cette fois, Mars Di Bartolomeo relance le sujet et veut savoir si le projet est enterré ou pas. Suivant le plan national de mobilité 2035 (PNM35), l’autoroute A6 profitera bien d’une voie de priorisation pour bus et covoitureurs et le projet d’aménagement d’une voie de covoiturage sur l’autoroute A6 est toujours d’actualité, le rassure François Bausch.

Les études actuelles prévoient d’étendre le projet de covoiturage de la frontière belgo-luxembourgeoise à Sterpenich jusqu’à Luxembourg par l’ouverture d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports publics à l’aide de l’affectation dynamique des voies, contrairement à une définition statique telle que pratiquée sur l’E411 en Belgique. Mais ni le calendrier ni le financement ne peuvent être estimés à ce stade.

Néanmoins, les études techniques ont été entamées en considérant que non seulement le gabarit de l’autoroute devra être adapté, mais les modules du système de gestion du trafic LTMS du CITA devront également être développés. Des évaluations de systèmes de surveillance relatifs au covoiturage sont également en cours.

Différentes études pour une modification de l’A6 ont déjà été lancées, notamment le remplacement du pont enjambant l’A6 portant la piste cyclable PC12. L’intégration d’un passage à faune tel qu’il est prévu dans le plan national de protection de la nature en fait également partie.

En outre, le réaménagement de l’échangeur de Steinfort en interaction avec le raccordement avec l’aire de Capellen devra être prévu.