Le ministère de l’Agriculture s’est livré à un état des lieux chiffré des commerces vendant des animaux dans le pays.
Un hamster a trouvé la mort lors de travaux effectués dans un magasin de bricolage. Ce fait divers, qui pourrait prêter à sourire à première vue, est en fait le point de départ d’un questionnement très sérieux mené par le pirate Marc Goergen sur le sort réservé aux animaux vendus dans certains magasins. Il semble qu’au Luxembourg, on puisse acheter des animaux de compagnie vivants «en même temps que des seaux, des vis et des engrais», s’inquiète-t-il.
Le député a donc interrogé le ministère de l’Agriculture sur les conditions de vente de ces petites bêtes, encadrée par la loi sur l’autorisation ministérielle des commerces. Il demande des précisions sur le nombre d’autorisations délivrées, les éventuels refus ou retraits de licence, mais aussi sur les compétences dont doivent faire preuve les employés de ces boutiques.
Entre 2020 et 2025, indique la ministre Martine Hansen dans sa réponse, 49 autorisations pour des activités commerciales incluant des animaux ont été délivrées, 30 pour des élevages de chats et 29 pour des élevages de chiens. Huit encore pour des établissements commerciaux, 47 pour des pensions animalières et une seule pour un refuge. Quant aux compétences exigées, elles sont évaluées au cas par cas, indique encore la ministre. Et d’ajouter qu’aucune demande n’a été refusée ni autorisation retirée durant cette période. Le Luxembourg, un paradis pour les animaux, vraiment?