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Le CGDIS et sa salle de débordement sur le qui-vive


Pour faire face à une inondation ou à toute autre crise, le CGDIS possède une salle supplémentaire et du personnel prêt à soulager le 112 en cas d’appels trop nombreux. (photo Julien Garroy)

Quelques heures avant les crues et inondations redoutées, Cédric Gantzer, de la direction générale du CGDIS, nous a expliqué le dispositif national prévu pour traiter leurs conséquences.

Comment vous préparez-vous lorsqu’un avis de crues et d’inondations est émis ?

Cédric Gantzer : Nous nous basons sur les prévisions météorologiques de MeteoLux et les prévisions de crues de l’administration de la Gestion de l’eau et, à chaque fois qu’un niveau de vigilance est annoncé, qu’il soit orange ou rouge, nous, de notre côté, en interne, nous avons tout un dispositif qui se met en place.

C’est-à-dire que nous avons un message de commandement qui part depuis le 112 vers tous nos cadres, à tous nos chefs de centre d’incendie et de secours et à tous nos chefs de groupe, afin qu’ils prennent les mesures nécessaires pour être prêts à réagir au cas où. Il s’agit évidemment d’avoir suffisamment de personnel à disposition ainsi que de mobiliser leurs volontaires sur les endroits où nous savons que ce genre de problèmes est récurrent, comme à Ettelbruck, qui se retrouve inondé chaque année.

Puis, une prise de contact a lieu entre le chef du centre et le bourgmestre, puisque c’est au niveau local que ce genre de choses est géré.

Avez-vous un dispositif spécial en cas de crise ?

La première chose que nous faisons est donc d’avertir les membres de notre personnel pour qu’eux, à leur niveau, prennent leurs dispositions. D’un autre côté, nous faisons un appel en amont à notre personnel administratif et technique qui, en cas d’appel massif au 112, peut venir nous soutenir. Dans ce cas, nous avons, à côté du 112, une autre salle qui porte bien son nom dans le cadre d’inondations : la salle de débordement. C’est-à-dire que si nous avons trop d’appels qui rentrent au 112 à cause d’inondations ou d’autres crises évidemment, alors nous ouvrons cette salle annexe avec du personnel qui a juste un téléphone et un bloc avec des fiches prédéfinies qui trient les premiers appels.

L’objectif est de pouvoir faire le tri

Si vous appelez et que vous leur dites : « J’ai dix centimètres d’eau dans ma cave et cela monte tout doucement », alors le personnel le note et les cas seront traités l’un après l’autre selon l’urgence. Mais si vous appelez et vous dites : « J’ai une urgence médicale à la maison », alors c’est directement transmis au 112 et on traite cela en urgence comme tous les autres jours de l’année.

L’objectif est de pouvoir faire le tri entre ce qui est très urgent et ce qui l’est moins.

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