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Le Centre d’information tiers-monde a fêté ses 35 ans


Des amis et sympathisants étaient réunis mercredi dans la bibliothèque pour fêter les 35 ans du Citim. (photo: le Quotidien)

Avec 1 % de son revenu national brut investi chaque année dans sa politique d’aide au développement et de coopération, le Grand-Duché sert d’exemple sur le plan global. L’action du Citim, faisant partie intégrante d’Action solidarité tiers-monde (ASTM), a apporté une importante pierre à cet édifice. La semaine dernière, le Centre a fêté son 35e anniversaire.

La solidarité a toujours été un des atouts majeurs du petit Luxembourg. En matière d’aide au développement, le Grand-Duché ne déroge pas à cette tradition. Si aujourd’hui la coopération avec les pays en voie de développement, l’ancien «tiers-monde», est solidement ancrée dans la société luxembourgeoise, les choses étaient encore différentes au moment de la naissance du Centre d’information tiers-monde (Citim) en 1982.

«On assistait à l’époque à une demande croissante d’un matériel d’information pertinent sur les pays du tiers-monde. Afin de créer un espace d’information et de générer le débat sur les relations Nord-Sud, le Citim a été créé», se souvient Richard Graf, coprésident de l’Action solidarité tiers-monde (ASTM), qui héberge aujourd’hui le Citim.

Le Centre a permis aux personnes intéressées au Grand-Duché de s’informer et de se documenter sur l’actualité dans les pays en voie de développement, les préoccupations des ONG actives dans ces pays, la politique de l’aide au développement menée au niveau luxembourgeois et européen ou encore les inquiétudes liées au réchauffement climatique.

Grande bibliothèque sur l’avenue de la Liberté

Longtemps très à l’étroit, le Citim dispose aujourd’hui d’une véritable «fenêtre sur le monde solidaire», basée au 55, avenue de la Liberté à Luxembourg. Le local situé en plein cœur de la gare centrale propose un large éventail de livres, de revues et d’autres publications ayant trait aux pays en voie de développement. La bibliothèque spécialisée dans les relations Nord-Sud compte aujourd’hui plus de 10 000 documents, dont aussi des DVD, des CD et du matériel didactique.

La bibliothèque est aujourd’hui complétée par un centre de formation et un lieu d’échanges et de rencontres. Une fierté particulière pour le Citim reste son offre d’éducation à la citoyenneté mondiale, destinée aux enfants et élèves du pays.

Pour célébrer les 35 ans du Citim, de nombreux amis et sympathisants avaient rejoint, mercredi dernier, la bibliothèque. Parmi les invités figurait le ministre en charge de la politique de coopération, Romain Schneider. Ce dernier a souligné l’importance du Citim et de l’ASTM pour permettre au gouvernement de mener une «politique d’aide au développement efficace».

«Il nous importe beaucoup de ne pas nous contenter d’investir 1 % de notre revenu national brut dans ce domaine. La qualité du travail fourni grâce à cet argent sur le terrain importe bien plus.

C’est avec le Cercle des ONG que nous pouvons avancer dans la bonne direction et sensibiliser par la même occasion le grand public à cette politique», a ajouté le ministre lors de son allocution.

De nombreux remerciements ont été exprimés tout au long de la petite cérémonie d’anniversaire. Les félicitations aux personnes qui s’investissent dans ces ONG ont également été nombreuses.

Désormais, une des prochaines missions majeures sera de mieux mobiliser les adolescents et les jeunes adultes pour le travail effectué par les ONG engagées dans le domaine de l’aide au développement. L’héritage qui les attend est solide.

David Marques