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Le bilan de ces JPEE pour le Luxembourg


Les JPEE de Malte sont désormais terminés. Rendez-vous en Andorre en 2025 pour la 20e édition.

Vainqueur des deux précédentes éditions à Saint-Marin et au Monténégro, le Luxembourg a terminé sur la troisième marche du podium à Malte.

Avec 66 médailles (16 en or, 22 en argent et 28 en bronze), la délégation luxembourgeoise qui avait fini en tête de la 18e édition au Monténégro en 2019 avec 76 breloques (26/27/23) s’est classée troisième des JPEE version 2023, derrière Malte (97) qui pointait au 7e rang du classement il y a quatre ans avec 70 distinctions de moins, et Chypre (87).

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce résultat. L’une d’entre elles, certainement la plus évidente, est le fait que les deux nations en tête se présentaient avec 215 athlètes pour la première et 188 pour la deuxième. De son côté, le Luxembourg s’est déplacé en terres maltaises avec 130 sportifs.

Autre point : les disciplines qui, par tradition, rapportent le plus grand nombre de médailles, ont connu moins de succès cette année. Ainsi, la natation et l’athlétisme ont obtenu respectivement sept et trois titres de moins que l’édition au Monténégro.

Les sports collectifs (y compris les nouveaux) performent

Les sélections nationales féminine et masculine du basket-ball (5×5) ont permis de glaner deux médailles supplémentaires avec une deuxième place et surtout, un titre historique.

Les disciplines qui faisaient leur apparition aux JPEE ont également permis à la Team Lëtzebuerg de se mettre en évidence. Ainsi, les joueurs de rugby à 7 reviennent au Grand-Duché avec le plus beau des métaux dans leurs bagages après un tournoi spectaculaire. Les dames ont, quant à elles, connu plus de difficultés avec quatre défaites en autant de rencontres.

Le basket 3×3, autre sport faisant sa grande première à l’occasion de l’évènement organisé à Malte, a, lui aussi, fait (presque) carton plein. Les dames ont été sacrées à l’issue d’un tournoi dans lequel elles ont tout simplement écrasé la concurrence. Quant aux hommes, ils ont échoué sur la plus petite des marges en finale face à Chypre.

La perf

Lena Bidoli (porte-drapeau lors de la cérémonie de clôture) a sans l’ombre d’un doute réalisé l’une des performances majeures côté luxembourgeois. La tireuse s’est offert le scalp de la Saint-Marinaise Alessandra Perilli, première athlète médaillée de son pays sur des Jeux olympiques (en bronze à Tokyo) et grandissime favorite en finale de l’épreuve du ball-trap (cibles en mouvement).

Une prestation majuscule quand on sait que la jeune femme a débuté dans la discipline il y a seulement… deux ans. Autre fait marquant : les trois médailles de bronze (simple, double dames et mixte) remportées par Sandra Denis (50 ans), l’une des doyennes de la compétition.

Et puis comment ne pas évoquer la folle semaine d’Eric Glod (porte-drapeau avec Nadia Mossong lors de la cérémonie d’ouverture)? Le pongiste grand-ducal s’est hissé en finale des trois tableaux auxquels il a pris part, s’adjugeant l’or en double avec son compatriote Luka Mladenovic.

Une organisation pas toujours au top

Au cours de la semaine, quelques couacs sont venus entacher le séjour des athlètes luxembourgeois. Par exemple, à leur arrivée à l’hôtel, ces derniers ont constaté qu’ils n’avaient pas accès à l’eau potable. Résultat : ils ont dû se débrouiller avec l’aide des différentes fédérations et du COSL pour aller acheter de quoi s’hydrater.

Autre problématique et non des moindres : la fréquence des transports bien trop faible. Là aussi, la délégation luxembourgeoise a dû, dans certains cas, s’adapter en utilisant ses propres moyens pour se rendre sur les différents sites de compétition. Enfin, au niveau de la communication avec les organisateurs, celle-ci n’a pas toujours été évidente du propre aveu d’Alwin de Prins, chef de mission.