Dans la Métropole du fer, comme dans tout le pays, le festival de l’occasion a attiré les automobilistes à la recherche de la bonne affaire.
Le temps d’un week-end, Belval et son parking Square Mile ont accueilli les professionnels de l’automobile du sud du pays, l’Association des garages du Sud (AGS), dans le cadre de la huitième édition de l’AutoOccasiounsFestival.
«L’AGS représente une quinzaine de concessionnaires et garages du sud du pays et c’est la 3e édition où nous prenons part au festival de l’occasion avec, dans chaque édition, une partie dédiée à l’électromobilité», a souligné Olivier Batteur, trésorier de l’AGS et directeur de Car Avenue, un concessionnaire revendiquant 60 000 véhicules, neufs et d’occasion, vendus par an dans la Grande Région. «L’avantage de ce festival pour le client est qu’il n’y a pas de revendeur sans marque. Nous sommes tous des concessionnaires représentant une vingtaine de marques», a expliqué Olivier Batteur avec d’expliquer qu’une bonne occasion au Luxembourg «était une occasion garantie et vérifiée par les professionnels qui effectuent généralement autour de 100 points de contrôle».
L’occasion a le vent en poupe
D’un point de vue plus technique, l’on y trouve généralement des véhicules en dessous de 100000 kilomètres âgés de 6 mois à 5 ans.
Ces dernières années, les véhicules d’occasion ont eu le vent en poupe au Grand-Duché. Les statistiques d’immatriculation de 2018 ont signé un record avec 63857 immatriculations de voitures d’occasion et une progression de 7% par rapport aux immatriculations de 2017 (59690 voitures). En 2016, le chiffre était encore de 56757 voitures.
Du côté des clients, un peu plus nombreux l’après-midi que le matin malgré le risque d’orage, les attentes étaient diverses. De la recherche d’une première voiture pour Karla, qui souhaite offrir un petit modèle à son fils qui vient de passer le permis, à l’achat d’une seconde voiture, comme Luc qui est davantage sur un achat «passion» ou «coup de cœur».
Question prix, là aussi, un vaste choix était possible avec des citadines à moins de 10000 euros aux bolides les plus rutilants comme une Ferrari à 99940 euros.
En matière de modèles, les SUV gardent une belle cote et les véhicules électriques, notamment les hybrides, ont attiré l’attention, mais ont également suscité pas mal d’interrogations de la part des clients. «On est peut-être intéressés par une hybride, mais j’avoue que l’on ne sait pas vraiment comment cela fonctionne et si c’est vraiment avantageux par rapport à notre voiture. Donc, on regarde et on parle avec les vendeurs», a souligné un jeune couple, qui pourra se tourner vers l’ACL qui va justement ouvrir un centre dédié à ce genre de question.
Jeremy Zabatta