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Laeticia Hallyday demande la nationalité américaine


Laeticia "tient à respecter la volonté de Johnny Hallyday qui avait lui-même exprimé à maintes reprises le souhait d'acquérir la nationalité américaine". (archives AFP)

La veuve de Johnny Hallyday, Laeticia, actuellement en conflit avec les enfants aînés de la star au sujet de l’héritage, a déposé une demande de nationalité américaine, selon son avocat, qui a précisé qu’elle conserverait la nationalité française.

« Je confirme que ma cliente, Laeticia Hallyday, a entamé en mars dernier une procédure de demande de naturalisation aux États-Unis qui est ouverte à tout résident permanent américain possédant une carte verte depuis au moins 5 ans », a indiqué vendredi Me Ardavan Amir-Aslani dans un communiqué.

Elle « ne renoncera pas à la nationalité française », a-t-il ajouté, estimant que la veuve du chanteur « devrait obtenir la nationalité américaine d’ici une année ». « Ma cliente tient ainsi à respecter la volonté de Johnny Hallyday qui avait lui-même exprimé à maintes reprises le souhait d’acquérir la nationalité américaine », a insisté l’avocat.

La procédure ne concerne en revanche pas les deux filles du couple car elles sont mineures. « Dès que leur mère aura obtenu la nationalité américaine, elles pourront acquérir automatiquement la nationalité américaine à leur tour », selon le communiqué.

Vers une décennie de procédures

Dans la bataille judiciaire au long cours sur la succession Johnny Hallyday qui oppose sa veuve aux deux aînés du chanteur, David Hallyday et Laura Smet, le tribunal de Nanterre a estimé mardi qu’il était compétent pour trancher cette question.

« La résidence habituelle de Jean-Philippe Smet (…) est en France » et non aux États-Unis, a jugé le tribunal. C’est une victoire importante pour les aînés Hallyday qui réclament leur part d’héritage depuis plus d’un an alors que leur père a légué l’ensemble de sa fortune à sa dernière épouse et leurs deux filles, en vertu d’un testament rédigé aux États-Unis.

Me Ardavan Amir-Aslani avait immédiatement fait part de son intention de faire appel. La prochaine étape française de ce dossier se jouera donc à la cour d’appel de Versailles, où une audience ne devrait cependant pas avoir lieu avant l’année prochaine. Selon les différents acteurs du dossier, la procédure pourrait durer une décennie faute d’accord à l’amiable.

LQ/AFP