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L’ACEL, «un interlocuteur indispensable» depuis 40 ans


Quelque 150 invités, d’anciens et actuels étudiants et ministres, ont fêté samedi le 40e anniversaire de l’ACEL. (photo Hervé Montaigu)

L’Association des cercles d’étudiants luxembourgeois (ACEL) a célébré, samedi, son 40e anniversaire. À cette occasion, la ministre Stéphanie Obertin a pu louer le «précieux travail» effectué depuis 1984.

Le plaisir de se retrouver, souvent après de longues années, a dominé, samedi, la séance académique organisée à l’occasion des 40 ans de l’ACEL. Parmi les invités figuraient non seulement d’anciens présidents et membres des comités successifs, mais aussi les anciens ministres en charge de l’Enseignement supérieur Fernand Boden, François Biltgen et Claude Meisch. Ils ont été rejoints par la nouvelle ministre Stéphanie Obertin, en fonction depuis la mi-novembre 2023.

L’histoire de l’ACEL commence en 1984 à Karlsruhe, où une poignée de jeunes étudiants décide de créer une nouvelle plateforme pour représenter la communauté estudiantine du Luxembourg, éparpillée aux quatre coins de l’Europe. La première Réunion européenne des étudiants luxembourgeois (REEL) organisée dans cette ville allemande a ouvert la voie à la création de l’ACEL. «Depuis le début, la neutralité politique est notre fil rouge. L’objectif demeure de représenter les étudiants luxembourgeois et de défendre leurs intérêts, sans devoir tenir compte des courants idéologiques ou politiques», souligne Sven Bettendorf, le président de l’Amicale de l’ACEL.

Ces quarante dernières années, des centaines de projets ont été lancés et accomplis. «On a réussi à passer des allocations familiales à des bourses d’études. Nous avons transformé le Guide des villes universitaires en Guide du futur étudiant, lancé le Guide du futur diplômé, contribué au développement du Salon de l’étudiant, devenue la Foire de l’étudiant, initié la loi sur les stages et, aussi, géré la pandémie de covid, une nécessité pour assurer la survie de notre association», résume Sven Bettendorf.

«Pour la cause des étudiants»

L’ACEL continue à œuvrer dans trois domaines : la représentation, l’information et le regroupement. «Des générations d’étudiants ont été soutenus dans leur parcours, au lycée, pendant leurs études et lors de leur arrivée sur le marché du travail», met en avant la ministre Stéphanie Obertin, louant «la dynamique et la créativité» dont fait preuve l’association estudiantine. «Je tiens à remercier tous ceux qui ont consacré leur temps et leur énergie pour ce travail précieux presté dans l’intérêt des étudiants, qui eux constituent une importante ressource pour notre pays», ajoute-t-elle.

Le gouvernement CSV-DP continue à être à l’écoute de l’ACEL. «Votre expérience du terrain et le contact direct avec les étudiants nous permettent d’identifier d’éventuels problèmes et de trouver des solutions. L’ACEL constitue ainsi un interlocuteur indispensable et fiable pour mon ministère et moi-même», appuie Stéphanie Obertin.

«Nous pouvons être très contents du grand réseau qui a pu être tissé au fil des quarante dernières années. Ce réseau couvre l’ensemble du pays, mais va aussi au-delà, à travers l’Union européenne, la Suisse ou le Royaume-Uni. Partout on s’engage pour la cause des étudiants», termine Kimon Leners, l’actuel président de l’ACEL.

Les aides financières pour étudiants vont évoluer

En marge de la Foire de l’étudiant, qui s’est tenue jeudi et vendredi derniers au campus Belval de l’université du Luxembourg, la ministre Stéphanie Obertin et le président de l’ACEL, Kimon Leners, ont signé une déclaration d’intention ouvrant la voie à de nouvelles adaptations des aides financières de l’État pour études supérieures.

«Avec ces adaptations, fruits des discussions du ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur avec l’ACEL, les aides financières pour études supérieures seront encore davantage axées sur la progression des étudiants, sans que la structure de base des aides, à savoir les quatre piliers que sont la bourse de base, la bourse de mobilité, la bourse sociale et la bourse familiale, ne soit modifiée», informe un communiqué de presse.

En parallèle, des améliorations financières sont envisagées, afin de «permettre aux étudiants au Luxembourg et à l’étranger de mieux s’adapter aux évolutions socio-économiques récentes et de se consacrer pleinement à leurs études».