Les étudiants qui le souhaitaient ne feront pas leur deuxième année de médecine dans la prestigieuse université parisienne.
Chaque année, des dizaines d’étudiants en médecine de l’Université du Luxembourg comptent sur des conventions avec des universités étrangères pour poursuivre leur cursus, l’Uni ne proposant pas de formation complète. Mais pour la rentrée 2025/2026, Sorbonne Université, en France, a fermé ses portes à des candidats luxembourgeois.
Interpellée sur ce sujet par le député Laurent Mosar (CSV), la ministre de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin, confirme cela dans une réponse ministérielle publiée ce vendredi. Sorbonne université l’a informée de son impossibilité d’accueillir les étudiants ayant validé leur première année de médecine au Grand-Duché.
Ainsi, «les étudiants issus de la première année de médecine à l’Université du Luxembourg et souhaitant poursuivre leurs études en France ont dès lors dû être répartis sur les trois autres universités d’accueil françaises», a indiqué la ministre. Ces trois universités sont celles de Lorraine, Strasbourg et Paris Cité.
«Ceci est regrettable», reconnaît la ministre, qui annonce vouloir reprendre contact avec la Sorbonne afin de rétablir cette coopération de longue date. Mais au-delà de ce cas isolé, la situation met en lumière les limites du système actuel.
Car même si un quota annuel permet à 34 étudiants de rejoindre la France en deuxième année (et 25 en quatrième), et que des accords similaires existent avec la Belgique et l’Allemagne, aucune convention ne garantit une place à un étudiant donné. Tout dépend des candidatures, des résultats et des places disponibles.