Convoqués par le CSV, les ministres de l’Économie et du Travail, Étienne Schneider et Nicolas Schmit, se sont retrouvés hier face aux députés pour évoquer une possible baisse du temps de travail par semaine.
D’emblée, Étienne Schneider a tenu à souligner que son intention n’a jamais été de proposer un modèle rigide avec 35 heures par semaine. Par contre, il serait temps d’anticiper la digitalisation accrue de l’économie avec une perte nette d’emplois à la clé. La hausse de la productivité ne doit pas se faire au détriment des salariés, ont souligné hier les deux membres du gouvernement devant les députés.
C’est pourquoi il est prévu d’aborder dans les meilleurs délais avec les partenaires sociaux des modèles pour le travail de demain. Une réduction du temps de travail hebdomadaire ou annuel est tout aussi envisageable qu’une augmentation du nombre de jours de congé. Les autres pistes de réflexion lancées par Étienne Schneider concernent une plus grande flexibilisation du travail, secteur par secteur, et aussi un plus important recours au télétravail.
Le ministre du Travail va faire figure d’intermédiaire pour mener ces réflexions. La Chambre a souligné hier sa volonté de rester étroitement liée à tout ce processus, basé sur l’étude de l’économiste Jeremy Rifkin.
Le Quotidien