La production de vin est attendue en baisse cette année de 6 à 13% par rapport au millésime 2018, en raison notamment de la canicule, selon les estimations du ministère de l’Agriculture publiées samedi.
La production devrait atteindre cette année entre 42,8 et 46,4 millions d’hectolitres et « pourrait ainsi être l’une des plus basses des cinq dernières années, après la récolte 2017, historiquement réduite par le gel », a indiqué le ministère, se basant sur les estimations établies au 12 juillet.
La floraison de la vigne s’est déroulée dans « des conditions climatiques défavorables » entraînant de la coulure (chute des fleurs ou des jeunes baies) et parfois du millerandage (baies de petite taille), des phénomènes qui ont touché principalement l’ouest de la France (Val de Loire, Charente, Bordelais et Sud-Ouest), a-t-il expliqué.
Dans le midi, la canicule qui a frappé la France à la fin du mois de juin a provoqué des « brûlures de grappe et des pertes de production » dans le Gard, l’Hérault ou le Var, a précisé le ministère. La grêle, en revanche, a eu un effet limité au niveau national, même si elle a provoqué des dégâts importants « par endroits ». Avec la canicule, la pression des maladies est modérée dans la plupart des vignobles, comparée à 2018. « L’oïdium est néanmoins présent en Alsace et en Champagne », a constaté le ministère.
Enfin, les vendanges sont attendues en « léger retard » par rapport à 2018 « qui avait été l’une des années les plus précoces ».
AFP