La Chambre des députés a validé, hier, la création d’un Observatoire digital de la mobilité. Il aura pour mission d’aider à mieux comprendre les flux de mobilité et d’évaluer l’efficacité des infrastructures.
Dans un communiqué, la ministre de la Mobilité, Yuriko Backes, affirme que le nouvel observatoire va permettre de «recueillir de manière efficace et continue les données nécessaires à une planification de la mobilité adaptée à l’évolution des besoins de la population et des entreprises».
Les données numériques objectives, telles que le flux des voyageurs, constitueraient «une étape cruciale en vue de l’élaboration des nouvelles orientations en matière de mobilité, qui seront présentées dans le cadre du Plan national de mobilité 2040, avec pour objectif de garantir un avenir durable et connecté pour toutes et tous».
Le dispositif sera complété par des enquêtes qualitatives sur des sujets plus subjectifs, comme le sentiment de sécurité.
Il est précisé dans le texte de loi que l’Observatoire «n’a pas vocation à surveiller ou examiner les habitudes et préférences de mobilité d’individus particuliers».
Les téléphones mobiles vont toutefois permettre de mieux suivre et analyser les déplacements. Le ministère de la Mobilité précise que les opérateurs ne transmettent à l’Observatoire que des informations conformes à la réglementation sur la protection des données et pour lesquelles les utilisateurs concernés ont donné leur consentement.