Le couvre-feu est avancé à 18h dans quinze départements dès samedi dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 en France. Toute la Lorraine est soumise à cette mesure.
Les départements concernés sont les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Ardennes, le Doubs, le Jura, la Marne, la Haute-Marne, la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Haute-Saône, les Vosges, le Territoire de Belfort, la Moselle, la Nièvre et la Saône-et-Loire.
« Évidemment que dans ce week-end de retour de vacances et dans ces premiers jours, il y aura une très grande tolérance », a précisé vendredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Le point dans une semaine
« Le virus continue à circuler en France (…) avec une disparité entre les territoires », a expliqué Gabriel Attal, en indiquant que la liste des départements concernés serait révisée dans une semaine. Et « si la situation était amenée à se dégrader davantage dans certains territoires, on prendra les décisions qui s’imposent », a-t-il ajouté, sur la possibilité de reconfinements.
Les personnes souhaitant sortir de chez elles en raison d’un motif valable devront utiliser, a-t-il rappelé, « la même attestation que celle que connaissent les Français actuellement pour le couvre-feu à vingt heures ».
Enfin, Gabriel Attal a confirmé par ailleurs que les établissements culturels -théâtres, cinémas, etc.- ne pourraient pas rouvrir le 7 janvier, date prévue pour le prochain point sur les conditions sanitaires.
LQ/AFP
Mesure « tardive et peut-être insuffisante »
Le maire (PS) de Nancy, Mathieu Klein, a estimé samedi que l’avancée du couvre-feu était une mesure « tardive et peut-être insuffisante » pour lutter contre l’épidémie.
« Le couvre-feu est une mesure qui me semble relativement tardive et peut-être insuffisante mais espérons qu’il produise des effets », a déclaré Mathieu Klein sur France Info, quelques jours après avoir plaidé pour un reconfinement local, comme d’autres élus du Grand Est, dont le président (LR) de la région Jean Rottner et le maire (LR) de Reims, Arnaud Robinet.
« La situation à Nancy et dans le Grand Est, depuis le début du mois de décembre, se dégrade continuellement que ce soit au niveau de la circulation du virus, au niveau des lits à l’hôpital ou des cliniques privées, donc nous sommes face à une épidémie qui a repris un rythme effréné », a-t-il déclaré.