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La justice autorise la libération conditionnelle du Mosellan Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie


L'artisan soudeur venu de Metz et père de quatre enfants, s'est toujours défendu d'être un trafiquant de drogue, affirmant qu'il n'avait fait qu'installer des machines industrielles.

Après avoir passé 19 ans derrière les barreaux indonésiens, Serge Atlaoui est détenu en France. Ce mardi, le tribunal d’application des peines de Melun a autorisé sa libération conditionnelle.

Le tribunal d’application des peines de Melun, en Seine-et-Marne, a autorisé ce mardi la libération conditionnelle de Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, transféré et incarcéré en février en France, a-t-on appris auprès de son avocat et du parquet de Meaux.

«Ça a été un très long combat, il était hors de question que je baisse les bras à quelque moment que ce soit. C’est pour moi un très grand moment aujourd’hui et cela va l’être pour lui dès qu’il va sortir», a déclaré l’avocat historique du Messin, Richard Sédillot. Condamné en Indonésie pour narcotrafic, Serge Atlaoui est détenu depuis 2005.

Serge Atlaoui, âgé de 61 ans, avait été arrêté en 2005 dans une usine où de la drogue avait été découverte, à l’extérieur de Jakarta, les autorités l’accusant d’être un «chimiste».

Condamné à mort

L’artisan soudeur venu de Metz et père de quatre enfants, s’est toujours défendu d’être un trafiquant de drogue, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique. L’affaire avait fait grand bruit en Indonésie où la législation antidrogue est l’une des plus sévères du monde.

Initialement condamné à la prison à vie, il avait vu la Cour suprême alourdir la sentence, le condamnant à la peine capitale en appel.

Il devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés en 2015, mais a obtenu un sursis temporaire après que Paris a intensifié la pression, les autorités indonésiennes ayant accepté de laisser un appel en suspens suivre son cours.

Le Républicain Lorrain avec AFP

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