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La grippe au printemps, «c’est exceptionnel»


"Cette année, ce sont essentiellement des enfants qui sont touchés et des adultes assez jeunes", nous explique le DR Mossong. (photos Adobe Stock)

Si les vacances scolaires ont calmé le jeu, la grippe pourrait repartir de plus belle à la rentrée. La surveillance est de mise pour une épidémie qui a débuté extraordinairement tard, un effet secondaire du covid.

Cinq mille cas de grippe ont été déclarés dans tout le pays depuis le début de l’année. Un nombre qui n’a rien d'extraordinaire, si ce n’est que les chiffres sont plus précis grâce la surveillance des maladies respiratoires imposée par le covid. Les médecins envoient leurs patients se faire tester en laboratoire, pour le covid-19 et éventuellement la grippe (virus influenza). La direction de la Santé reçoit ensuite les résultats. Mais tout comme la neige en avril, à ce stade de l’année, la grippe devrait être de l’histoire ancienne. «En temps normal, c’est déjà rare des épidémies de grippe qui commencent tardivement, au plus tard au début du mois de février, note le Dr Joël Mossong, épidémiologiste à la direction de la Santé. Celle-ci a démarré fin février, c’est exceptionnel. Ce qui est encore plus extraordinaire, c’est de ne pas avoir eu d’épidémie, comme l’année dernière, ou d’avoir très peu de cas.»

La cause indirecte, c’est bien sûr le covid, en particulier les gestes barrières qui ont constitué un frein. «La plupart des cas concernent des enfants qui ont été contaminés à l’école et les jeunes parents. Le début des contaminations correspond d’ailleurs à la fin des gestes barrières, comme le port du masque à l’école», ...


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