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La drogue : un combat sans fin


Le rapport évoque l’idée de cannabis récréatif du Grand-Duché.

Le nouveau rapport de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCCDA) vient d’être publié.

Chaque année, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCCDA) publie son «Rapport européen sur les drogues». Les données proviennent de 29 pays (les 27 membres de l’Union européenne, la Turquie et la Norvège). La présence de substances traditionnelles telles que la cocaïne et l’héroïne en Europe est également toujours élevée, selon le document. Des saisies record et une augmentation de la production de cocaïne, ainsi que la présence d’autres stimulants de synthèse, représentent des préoccupations croissantes en Europe. Les problèmes liés aux opiacés évoluent aussi.

L’héroïne reste l’opioïde illicite le plus couramment consommé en Europe, mais l’usage d’opioïdes de synthèse (par exemple fentanyl) devient aussi un sujet d’inquiétude dans certaines régions. Par ailleurs, le cannabis reste la drogue illicite la plus consommée en Europe. On estime qu’environ 8 % (22,6 millions) des Européens (âgés de 15-64 ans) ont consommé du cannabis au cours de l’année écoulée.

Au Luxembourg, la consommation récente des substances illicites les plus courantes (opioïdes, cocaïne, amphétamines, MDMA et cannabis) se situe en dessous des taux moyens respectifs au sein de l’Union européenne. Malgré un déclin continu de la consommation de drogues par injection, ce comportement est toujours responsable des problèmes de santé aigus et chroniques dans le pays, notamment les infections par le VIH et VHC (hépatite C).

Le rapport décrit également les développements politiques liés à la réglementation du cannabis à des fins récréatives. Le Luxembourg fait partie des cinq États membres de l’UE (avec l’Allemagne, Malte, les Pays-Bas et la Tchéquie) qui mettent en place ou envisagent de mettre en place de nouvelles approches pour réglementer l’offre de cannabis à des fins récréatives. Le document souligne aussi la hausse du nombre de personnes devant être traitées pour cette dépendance au cannabis et les problèmes sociaux qui en découlent. Des inquiétudes ont aussi été soulevées concernant les taux de THC de ces produits.